Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Vous devriez remercier le président qui essaye de mettre fin à ce conflit.
- Vous n'avez pas les cartes là. Sans nous, vous n'avez pas les cartes.
- Vous jouez avec les vies de millions de personnes. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale.
- Ce n'est pas Donald Trump qui a annoncé formellement la suspension de cette aide militaire.
- C'est une source à la Maison-Blanche, mais cette information, désormais, est confirmée.
- Il va y avoir donc une pause dans les livraisons d'armes à l'Ukraine.
- Elle va pas tarder à s'interroger sur la pertinence de poursuivre une guerre dans laquelle elle risque de se faire écraser ou d'accepter de plier sous le bras de fer que lui présente Trump et d'aller vers les négociations.
- Et donc la décision est tombée. Donald Trump gèle l'aide militaire à l'Ukraine.
- Trois jours après cette altercation.
- Avec Volodymyr Zelensky dans le bureau Oval.
- Dernier acte de son rapprochement avec la Russie.
- Alors parlons vrai. Est-ce que Trump pourrait revenir sur cette pause ? Et à cette question, pause sur l'aide militaire à l'Ukraine.
- Trump donne-t-il la victoire à Poutine ? Vous dites non à 60%.
- Vous voulez réagir le 0826-300-300.
- Philippe Bilger, quand on dit pause, ça veut dire qu'il y a négociation possible ? Oui, sûrement.
- Non, mais comme j'ai des contradicteurs qui sont extrêmement compétents dans le domaine géopolitique et militaire, moi je vais me contenter, et très sérieusement, pour répondre à votre question, de dénoncer ce que j'appellerais le facteur moral.
- Tout de même, même dans la vie internationale, me semble-t-il, et pas seulement en raison de mon ignorance, on a le droit d'évoquer la violation d'une éthique.
- Et je suis scandalisé par ce chantage extrême que Donald Trump impose à un président, l'aîné Zelensky, qui n'est sans doute pas irréprochable, on entend ça partout maintenant, mais qui ne méritait pas un tel traitement.
- Ce que fait Donald Trump, appuyé par ce vice-président, je trouve que c'est une honte.
- Et je ne sais heureusement s'il s'agissait de réveiller l'Europe, heureusement, elle se réveille.
- Loïc Guérin.
- J'avoue que je suis en rage depuis plusieurs jours, j'ai même du mal à essayer de synthétiser ma pensée, tellement je suis en colère.
- Pour avoir connu et fréquenté les Américains, je ne les reconnais plus.
- La direction pour laquelle ils ont choisi d'opter va leur coûter très cher en interne et à l'externe.
- Pour l'instant, c'est un coup dur pour l'Europe, pour l'Ukraine, évidemment.
- Mais tout comme Philippe Bilger, je pense que c'est une chance qu'il a fallu qu'on saisisse.
- Maintenant, sur le comportement de cet individu-là, qui est à la tête d'un État, qui est quand même le premier président, président américain déjà condamné, ce qui est quand même pas mal, est à l'aune de son passé, est à l'aune de son passif, c'est rien d'autre que des méthodes d'escrocs, c'est une version un peu aseptisée de Poutine, c'est je viens, je vous braque, et si je ne réussis pas, eh bien je vous brise.
- J'espère, contrairement aux derniers intervenants qu'on entendait en résumé ou en synthèse, qui n'étaient pas identifiés, et dont j'aurais bien aimé d'ailleurs, par curiosité, avoir le nom, ne serait-ce que pour le retenir, le propos quelque peu défaitiste, qu'il la brisera, oui, ils perdront la guerre, c'est assez méprisant pour les Ukrainiens qui n'ont pas eu besoin des Américains pour résister aux Russes.
- Vincent Néporte.
- Moi je suis évidemment outré par ce comportement, parce qu'effectivement je pense que c'est un comportement qui est immoral, qui n'a évidemment pas sa place quand on est président de la plus grande nation, la plus puissante du monde.
- Moi j'estime que c'est tout simplement une trahison.
- Une trahison d'abord des promesses de l'Amérique, tout simplement, vis-à-vis du monde, c'est une trahison de l'Amérique depuis qu'elle est née, de ses idéaux, et puis c'est une trahison de l'Occident, et c'est une trahison de l'Ukraine.
- Donc c'est condamnable à tout point de vue.
- Alors, on me rétorquera, et on aurait raison, que si Kamala Harris avait été élue, il se serait passé à peu près la même chose.
- Mais ça ne se serait pas...
Transcription générée par IA