Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Françaises, Français, mes chers compatriotes.
- La France a peur.
- Nous sommes en guerre.
- Vous jouez avec les vies de millions de personnes.
- Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale.
- Nous appuierons l'Ukraine sans hésiter et nous prendrons toutes nos responsabilités.
- Pour protéger la souveraineté et la sécurité de nos alliés européens.
- Nous sommes en guerre.
- Emmanuel Macron va donc s'adresser aux Français, c'est ce soir à 20h.
- Le chef de l'État l'annonce en évoquant un moment de grande incertitude et de grand défi.
- En ligne de mire, les questions de défense suite au rapprochement des États-Unis et de la Russie.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce soir Macron doit se comporter en chef de guerre ? Et à cette question, quelle stratégie doit adopter Macron ce soir pour protéger la souveraineté et la sécurité de nos alliés européens ? Alors vous dites à 90% dialoguer avec Washington et Moscou, à 4% apporter un soutien total à l'Ukraine, à 4% prendre le leadership dans la défense de l'Europe et à 2% afficher de la fermeté face aux États-Unis.
- Vous voulez réagir ? Au délai, vraie voix, attendez vos appels au 0826 300 300.
- Et pour éclairer nos vraies voix du jour, Jean-Baptiste Henault est avec nous, rédacteur en chef de la revue Conflit.
- On vous souhaite la bienvenue et merci beaucoup d'être avec nous ce soir.
- Philippe Dillet, Bilger.
- Évidemment, comme nous tous, je ne sais pas ce qu'Emmanuel Macron va dire parce qu'il lui arrive d'être imprévisible et d'autre part, il est un peu présomptueux de prétendre annoncer à l'avance ce que lui-même va déclarer ce soir.
- En revanche, je sais ce que j'aimerais qu'il dise et j'aimerais qu'il reste sur la ligne qui, depuis quelques semaines, est la sienne, qui, à mon avis, est à peu près irréprochable.
- J'aimerais qu'il rappelle l'importance de l'Europe qui, certes, va être un peu plus importante, qui va être condamnée à exister davantage qu'avant, qu'il rappelle le rôle de l'Ukraine et du président Zelensky qui ne doit pas être passé de manière humiliante par perte et profit et qu'il rappelle peut-être au président Trump et éventuellement au dictateur Poutine que, jusqu'à nouvel ordre, ils ne sont pas les seuls à faire la loi.
- François Zewa.
- Oui, moi, je pense que c'est ce qu'il va faire.
- Enfin, il n'y a rien qui n'est mystérieux, soit si on lit Emmanuel Macron depuis 15 jours.
- Je pense qu'il a plusieurs lectures.
- Il va évidemment être le patron de la France avec la dissuasion nucléaire, évidemment, avec le parapluie nucléaire qui pourrait devenir le parapluie qui protège les Européens.
- Je pense qu'il aura un soutien sans mesure pour Volodymyr Zelensky et c'est heureux.
- Madame Macron connaît mieux que personne Donald Trump.
- Aujourd'hui, c'est un des chefs de gouvernement le plus âgé, entre guillemets, avec le plus grand nombre d'expériences.
- Trump, il le connaît.
- Il sait que Trump, il le dit souvent en privé.
- Trump ne comprend que les claques dans la figure.
- Donc, il faut mettre du rapport de force.
- Après, ça redescend.
- Vous savez comment est Trump.
- Ça monte en soufflée, ça redescend.
- Et le deuxième point, je pense, c'est le point sur les dépenses militaires.
- Je n'aimerais pas que ce soir, Emmanuel Macron nous explique que du sang et des larmes, ça va nous coûter une fortune de nous défendre.
- Parce que c'est vrai que ça va nous coûter une fortune.
- Mais vous avez vu ce qu'a annoncé Wanderley Yann hier, qui est très important.
- 800 milliards et surtout la possibilité pour les Européens de sortir les dépenses militaires.
- De la règle des 3%.
- 1,5%.
- Non, mais c'est très important.
- On n'a jamais fait ce pas-là.
- Ce pas-là n'a jamais été fait.
- Et moi, j'attends, quand je vais vite, j'attends qu'ils disent quelque chose sur les avoirs russes.
- Il y a 250 milliards d'avoirs russes.
- 50 milliards privés.
- 200 milliards publics.
- Le droit international interdit effectivement de les utiliser.
- Mais on peut utiliser les intérêts et on peut utiliser ces avoirs pour garantir les emprunts.
- Que va-t-il faire pour aider concrètement l'Ukraine ? Voilà.
- Bruno Pomar.
- Moi, quand j'entends François ce qu'il nous...
Transcription générée par IA