Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l'Europe devra se faire respecter.
- C'est le scénario qu'Emmanuel Macron voulait à tout prix éviter.
- Donald Trump annonce l'instauration d'une taxe de 25% sur tous les produits européens.
- Ce sera sur les voitures et d'autres choses. Ils ont profité de nous d'une manière différente.
- Bon après il n'y aura pas non plus beaucoup de surprises sur la réaction de l'Union Européenne.
- Il faut avoir une réaction qui soit ferme et proportionnée.
- C'est le principe même de la circulation et de libre-échange.
- Soyons honnêtes, l'Union Européenne a été conçue pour entuber les Etats-Unis.
- C'est son objectif.
- Est-ce le début d'une guerre commerciale ? Les droits de douane de 25% sur l'acier arrivant aux Etats-Unis entrent en vigueur aujourd'hui.
- La Commission Européenne promet de riposter dès le 1er avril avec des tarifs forts mais proportionnés sur une série de produits américains.
- Alors parlons vrai.
- Doit-on avoir des craintes pour l'emploi en France avec les droits de douane américains qui sont entrés en vigueur aujourd'hui ? Et à cette question, l'UE a-t-elle raison de riposter à la hausse des droits de douane américains ? Vous dites oui désormais à 64%.
- Vous voulez réagir ? Au datant vos appels au 0826 300 300.
- Loïc, le floc préjean, ça vous inspire quoi en fait ces droits de douane ? Ou finalement on a l'impression que c'est d'un côté, de l'autre, qu'on augmente, qu'on baisse.
- En fait on ne sait plus vraiment où on habite là.
- En fin de compte.
- J'ai l'impression que le président Trump est en train de se romper d'époque.
- C'est-à-dire que c'est plus compliqué que ça aujourd'hui.
- Et augmenter les droits de douane, avoir de la réciprocité pour l'augmentation des droits de douane, ça conduit à de l'inflation.
- Et l'inflation va...
- Ralentir forcément.
- Va ralentir forcément.
- Et la bourse américaine est en train de lui dire depuis ce matin, bon vous allez peut-être un peu loin là.
- Vous n'allez pas vraiment...
- C'est votre intérêt.
- Donc je pense qu'il faut garder son calme.
- Et regarder ce qui va être réalisé vraiment par M. Trump.
- Et quel vont être les réactions...
- Vous voulez dire entre les annonces finalement et les actes ? Et la réalité.
- D'accord.
- La réalité.
- Donc on va voir parce que tout le monde va râler dans tous les sens.
- C'est-à-dire que...
- Pour ça c'est très français, on a l'habitude nous.
- Oui mais les autres aussi vont râler.
- Par conséquent, si jamais un produit est absolument...
- Indispensable pour les Américains et qu'il faut l'augmenter de 25 ou 30%, je vous assure que les Américains vont râler aussi.
- Oui.
- Et donc laissons un peu de temps.
- Mitterrand, mon maître, avait tendance à dire laissons un peu de temps au temps.
- Et c'est là-dessus que je suis moi.
- Je considère que ce qui est important c'est que les industriels continuent à avoir confiance dans leur technique, dans leur organisation, dans leur matériel, qu'ils continuent à vouloir produire.
- Et qu'ils attendent tranquillement ce qui va se passer.
- Nous avons eu des difficultés avec les produits chinois qui nous ont mis en grande difficulté, il faut bien le dire.
- Enfin, être attentif ce n'est pas toujours très bon.
- Il faut anticiper aussi, quoi qu'il arrive.
- Oui, il faut anticiper mais ne pas s'énerver.
- Voilà, c'est ça que je veux dire.
- Très bien, d'ici, avec une voix très calme.
- Sébastien Gillet, les exposants qui sont ici, ils ont peur des mesures qui tombent aujourd'hui parce qu'il y a beaucoup, beaucoup de stands où on fait de la métallurgie.
- Ici, et donc, des produits en acier, par exemple.
- Oui, bien sûr, de toute façon, il y aura forcément un impact.
- Et Cécile l'a dit tout à l'heure.
- Donc, il y aura un impact forcément sur les exposants d'ici six mois, un an, deux ans.
- Mais moi, je vais dans le sens un petit peu de Loïc.
- C'est vrai qu'il ne faut pas s'énerver parce que c'est ce que fait Trump.
- Il s'énerve.
- Et en effet, il risque encore d'une nouvelle fois de changer d'ici deux jours, trois jours, quatre jours.
- Mais par contre, je maintiens ce que...
Transcription générée par IA