Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Nous sommes en guerre.
- Mes chers compatriotes, à cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse.
- Si c'est pas ma guerre, j'ai fait ce qu'il fallait pour gagner, mais on n'a pas voulu nous laisser gagner.
- Avec sang-froid, détermination et unité.
- J'ai glissé, chef ! Nous appuierons l'Ukraine sans hésiter et nous prendrons toutes nos responsabilités.
- Eh ben chiot, je te ferai une guerre comme t'en as jamais vu.
- Nous sommes en guerre.
- C'est un... Bravo à Maxime, toujours excellent cette jingle.
- C'est un oui mais qui ressemble à un non.
- Le président russe dit accepter l'idée d'une trêve en Ukraine, mais avec toute une série de conditions qui reviennent à exiger une capitulation ukrainienne, selon les défenseurs de Kiev.
- Alors parlons vrai, est-on dans un marché dupe dans ces négociations ? Et la question Ukraine, les conditions de Poutine pour une trêve sont-elles acceptables ? Vous dites oui à 88%.
- Vous voulez réagir ? Zach attend vos appels au 0 826 300 300.
- Notre invité, Jean de Glignasti, ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l'IRIS, l'Institut des Recherches Internationales et Stratégiques, et auteur de Géopolitique de la Russie, publié aux éditions Erol Rebonsoir.
- Tour de table des vrais voix, Philippe Bilger.
- Au sujet de ces questions à la fois délicates et brûlantes, je continue probablement parce que j'ai trop d'ignorance et peut-être aussi parce que je suis incapable d'avoir les subtilités diplomatiques qui conviendraient, de juger le climat actuel un petit peu nauséeux.
- Je veux dire par là que d'abord, j'ai envie de défendre la position d'Emmanuel Macron au regard de l'Ukraine et de ce qu'il fait au nom de l'Europe.
- Deuxième élément, j'éprouve un infini malaise à voir d'une certaine manière Vladimir Poutine.
- Devenir le centre de l'attention générale, créer une inquiétude tactique et cynique, et franchement, j'ai très peur devant les nuances qu'il invoque, qui, comme vous l'avez très bien dit, Philippe, dans votre interrogation, revient à capituler totalement sa faveur.
- Donc j'ai bien confiance que monsieur l'ambassadeur va me faire des remontrances parce que c'est un point de vue très basique, de citoyen ordinaire, mais je continue à ne pas trouver bien cette disparité des attitudes et des regards.
- Michel Sadoun.
- Oui, beaucoup de gens pensaient que Donald Trump allait devenir l'homme fort de la géopolitique mondiale.
- Or, depuis la séquence dans le bureau Oval avec Zelensky… Et le vice-président Vence.
- Et le vice-président Vence.
- C'est Poutine qui est devenu l'homme fort de la géopolitique mondiale et les cartes sont dans ses mains.
- Il n'est pas dépendant de l'aide des États-Unis.
- Et il sait en même temps que Trump a tordu le bras de Zelensky.
- Donc il impose des conditions qui lui sont le plus favorables possibles.
- Quelque part, il joue son jeu.
- On ne peut pas lui en vouloir.
- Parce que Donald Trump ne lui a pas opposé une très grande volonté.
- Ça a été un petit peu la stratégie d'Emmanuel Macron.
- Mais très franchement, il n'a pas la puissance de peser dans ce conflit.
- Donc il peut montrer les gros bras, de toute façon, il n'en a pas.
- Donc je trouve que c'est un peu dommageable parce que je tiens quand même à la souveraineté des États, à l'intégrité des frontières.
- Et il me semble que c'est des principes qui sont de plus en plus remis en cause.
- Remis en cause.
- Emmanuel Abramovitch.
- Oui, Poutine évolue.
- Et bien évidemment dans le cadre d'une stratégie qui a en fait commencé le jour de l'envahissement d'Ukraine.
- Il savait déjà quels étaient ses objectifs.
- Et il savait déjà comment il allait amadouer l'Europe, les États-Unis et l'OTAN.
- Et pour ça, il a donné des os à ronger.
- Il a fait croire qu'il avait perdu du terrain à tel ou tel endroit.
- Il a fait mine de menacer les installations nucléaires pour finalement reculer.
- Et finalement...
- Et finalement, pendant ce temps, il a consolidé les positions qu'il gardera.
- Et n'oublions pas, s'il vous plaît, que la guerre en Ukraine commence dans les années 90 lors d'un échange à Reykjavik où se sont signés des accords entre Gorbatchev et...
Transcription générée par IA