Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On a tendu la main à l'Algérie, qu'a-t-on eu en retour ? Donc il faut aujourd'hui ce rapport de force.
- Encore une fois, avec l'Algérie, c'est zéro centime, zéro visa.
- Une fois fait ces déclarations, qu'est-ce qu'il se passe ? Il ne se passe rien parce que l'Algérie ne bougera pas par rapport à ça.
- Il y a des situations qui sont incompréhensibles pour les Français, qui sont inacceptables pour le gouvernement et qui doivent déboucher désormais sur des arbitrages très concrets.
- Et donc ça, c'est une question de relation diplomatique que nous devons avoir.
- Et ce n'est pas à M. Retailleau, ministre de l'Intérieur, de traiter de ces sujets.
- Il se prend pour qui, M. Retailleau ? Bruno Retailleau suspend les accords de 2007.
- Et Gérald Darmanin hausse le ton.
- Il réclame le rappel de l'ambassadeur français en Algérie et la suppression des passeports diplomatiques.
- En cause, le refus d'Alger d'accepter la liste des expulsés prioritaires transmises par Paris.
- Alors parlons vrai.
- A-t-on franchi un nouveau cran dans les tensions entre Paris et Algérie ? A cette question, Algérie, comme dit Darmanin, faut-il rappeler l'ambassadeur et mettre fin au passeport diplomatique ? Vous dites oui à 94%.
- Vous voulez réagir ? Aude et les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Notre invité, Aurélien Taché, est avec nous.
- Député LFI du Val d'Oise et membre du groupe d'amitié France-Algérie de l'Assemblée nationale.
- Bonsoir, M. le député.
- Bonsoir.
- Bienvenue.
- Merci d'avoir accepté cette invitation.
- Philippe Bilger.
- En ce qui me confère, évidemment, je vais être, je le présume, en opposition avec M. le député.
- Mais j'avoue que sur un plateau de la balance, si on a sur l'un des plateaux la volonté de négocier avec l'Algérie, d'avoir un rapport paisible avec elle, il faudrait tout de même qu'elle nous le permette.
- Je n'ai pas voulu utiliser l'imparfait du suivantif.
- Parce que vous n'aviez pas la conjugaison.
- Et en fait, elle ne nous le permet plus.
- Parce qu'il me semble, et c'est le second plateau de la balance, où d'humiliation en humiliation, la France a beau proposer des démarches, des processus qui sont parfaitement valides, ils sont refusés par l'autorité algérienne qui profite d'une certaine manière de la faiblesse présidentielle.
- Même si moi, je suis tout à fait d'accord avec le duo consistant et ferme de confère, clairement, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
- Alors j'attends avec beaucoup d'impatience les explications qui nous démontreront que l'Algérie est prête à des rapports pacifiques avec la France.
- On continue le tour de table. Bruno Pomard.
- Oui, je suis d'accord avec ce que dit évidemment Philippe.
- Il y a un blocus total des Algériens. On ne les entend pas en fait.
- On est toujours en train d'aboyer, nous, le ministre intérieur, le garde des Sceaux en train d'aboyer à dire on va renvoyer un tel, un tel, un tel, un tel.
- Le résultat, ça ne se fait pas parce qu'effectivement, il n'y a pas de résultat.
- Donc il n'y a aucune ouverture diplomatique.
- Quand on sait dans quel état est la diplomatie dans notre pays, il faut se poser la question.
- Mais ce qui serait intéressant peut-être, c'est de voir cette association franco-algérienne à l'Assemblée nationale. Je ne sais pas, est-ce qu'ils ne peuvent pas faire peut-être un consensus, l'ensemble des députés, puisqu'il y en a de tous les bords, pour aller voir les autorités algériennes.
- Je ne sais pas parce que visiblement, le gouvernement français actuellement est dans une impasse totale.
- Et pourtant, Dieu sait s'ils se battent à un moment donné.
- Les choses au carré. Rappeler notre ambassadeur, ça c'est évident.
- C'est symétrique. On enlève un ambassadeur, on fait revenir le nôtre.
- Mais effectivement, la question se pose de savoir où on va aller.
- Jean-Marc Dumoulin.
- Moi, je suis beaucoup plus réservé sur ce dossier.
- Effectivement, je crois qu'encore une fois, et là j'ai entendu M. le député qui nous parlait quand même de culpabilisation encore de la France vis-à-vis de l'Algérie.
- Moi, je pense que dans un conflit, il y a toujours deux belligérants.
- Après, les moyens et les pratiques utilisées ne sont quand même pas tout à...
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