Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Bonjour Bruno Retailleau.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Pendant des semaines, je me suis retrouvé seul, si j'ose dire, face aux menées algériennes.
- J'étais seul et ce comité intermédiaire a acté une ligne qui est celle de l'ensemble du gouvernement, c'est la riposte graduée.
- Rappel de l'ambassadeur de France à Algérie, non.
- Vous dites non.
- Je ne dis pas non.
- Gèle des visas, gèle des transferts de fonds privés, fin de l'aide publique au développement, dénonciation des accords de 68.
- Mais c'est sur la table.
- La riposte graduée tout simplement parce que nous ne sommes pas belliqueux.
- Nous ne voulons pas la guerre avec l'Algérie.
- C'est l'Algérie qui nous agresse.
- Donc Bruno Retailleau était ce matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.
- Nous ne voulons pas la guerre avec l'Algérie.
- Je rappelle, c'est l'Algérie qui nous agresse, c'est ce qu'il a dit ce matin.
- Il menace de mettre fin aussi aux avantages des Algériens.
- Sur les soins en France, si Alger refuse d'accueillir les ressortissants expulsables, il exprime aussi une position personnelle contre le voile dans les compétitions sportives.
- Parlons vrai.
- Est-ce que la fermeté de Retailleau est réelle ou ne sont-ce que des paroles ? Et à cette question, lutte contre le terrorisme et le narcotrafic, voile Algérie, Retailleau est-il l'homme de la situation ? Vous dites non à 63%.
- Vous voulez réagir au délai Vraie Voix.
- Attendez vos appels au 0826 300 300.
- C'est étonnant Philippe Bilger, 63% négatif.
- Alors qu'il était plutôt plébiscité pour ses actions.
- Oui, mais en même temps, il me semble que les auditeurs sont assez lucides puisqu'ils comprennent que ce qu'on appelle riposte graduée à l'encontre de l'Algérie impose évidemment, comme l'a très bien dit Françoise, souvent que le président de la République non seulement s'en mêle mais s'en occupe.
- Même si j'ai lu avec beaucoup d'intérêt, un spécialiste nous a indiqué que la suspension des accords de 68 pouvait relever d'un pouvoir partagé entre le Premier ministre et le Président.
- Mais en réalité, l'alternative, elle est simple.
- Moi, j'ai trouvé Bruno Retailleau très bon ce matin, mais parce que je suis accordé à la ligne de fermeté conservatrice qu'il veut développer, notamment à l'égard de l'Algérie.
- Mais hier, on a entendu un député LFI, très intéressant aussi, qui, lui, a dit que l'Algérie n'est pas un pays de l'Algérie.
- Très intéressant aussi, qui, lui, a dit que l'Algérie n'est pas un pays de l'Algérie.
- C'est pas que LFI, je pense qu'il y a beaucoup de gens, le parti socialiste, même au centre...
- Vous savez, Bruno Retailleau, quand vous êtes ministre de l'Intérieur, c'est le seul poste de la République où vous pouvez faire turbuler le système tous les matins.
- Tous les matins, vous pouvez être invité d'une matinale et annoncer des trucs.
- et exister, mais c'est une existence qui est assez artificielle en réalité parce que tous les ministres de l'intérieur se sont heurtés à ça il y a le déclaratif, la volonté Manuel Valls le premier, et il y a les résultats l'obsession algérienne puisque c'est sa ligne Bruno Retailleau, l'obsession algérienne même d'une partie du reste de la droite d'une certaine manière comme pour contrebalancer l'obsession ukrainienne j'ai envie de dire c'est quelque chose qui ne fonctionne pas c'est à dire que les gens à un moment donné voient que, ok il y a les mots il faut être fermé etc, mais jusqu'où sur quel barreau de l'échelle vous montez sur l'échelle des perroquets vous comprenez, il y a un dernier barreau Bruno Retailleau dimanche a dit retenez moi je fais un malheur, je peux démissionner il n'a toujours pas démissionné donc c'est des phrases qu'on laisse filtrer si vous voulez, il faut être capable d'aller au bout, c'est la limite entre le déclaratif et les résultats il n'a pour le moment, Bruno Retailleau je vous l'affirme, aucun résultat et il n'est pas le seul et Gérald Darmanin n'a eu très peu de résultats avant lui et Emmanuel Valls a eu très peu de résultats avant lui, donc ça donne des existences de ministres de l'intérieur très puissantes sur le plan médiatique, mais dans la réalité des faits, ça...
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