Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Coup de tonnerre dans la vie politique française.
- Marine Le Pen condamnée pour détournement de fonds publics et cope de 5 ans d'inéligibilité.
- C'est ma mort politique qui est réclamée.
- L'ancienne présidente du RN est aussi condamnée à 4 ans de prison dont 2 enfers mènent aménagés sous bracelet électronique et à 100 000 euros d'amende.
- A partir de combien dans les sondages on estime qu'on est au-dessus des lois ? Les juges en toute indépendance ont décidé d'appliquer la loi et ce n'est pas le législateur que je suis qui va venir commenter, discréditer une décision de justice.
- Et l'URN a quitté le tribunal en fin de matinée sans même attendre la fin de la lecture du jugement.
- Dans l'affaire des emplois fictifs des assistants d'heureux députés FN, Marine Le Pen va donc faire appel de sa condamnation 5 ans d'inéligibilité et 4 ans de prison dont 2 fermes sous bracelet électronique.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce jugement fera date dans l'histoire de la 5ème République ? Et à la question inéligibilité de Marine Le Pen, est-ce un jugement politique ? Vous dites oui à 89%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Un autre invité pour débattre avec nous, Alain Jus, Jacques Hubovitch qui est avocat et président d'honneur de l'ALICRA.
- Merci d'avoir accepté notre invitation, maître Philippe Bilger.
- Je risque d'être un peu long mes chers animateurs mais j'accepte volontiers de ne pas poser de questions après.
- Non mais sérieusement, c'est-à-dire que je trouve que ce jugement tel que je l'ai entendu, je ne l'ai pas lu intégralement, me paraît partisan et ne me paraît pas intelligemment politique.
- Sur le plan juridique, je trouve qu'il passe vite sur le fait que les prévenus avaient une autre conception du rôle de l'assistant et qui n'était pas complètement absurde puisque certains pays considèrent que l'assistant est lié aux députés et non pas au Parlement européen.
- Et apparemment, le tribunal ne le discute même pas.
- Deuxième anomalie, je la dirais judiciaire, l'exécution provisoire qui est mise en œuvre ne correspond à aucun des critères qui sont fixés.
- Et j'ajoute que ni l'exécution de la peine ni en définitive la prévention de la récidive qui est une absurdité et troisième élément qui est plus subjectif au fond, on reproche au Rassemblement national d'avoir une thèse qui n'était pas celle qu'a validé le tribunal en disant ils n'ont pas pu prendre conscience des infractions.
- Dernier élément, le désastre démocratique puisque le Conseil constitutionnel avait émis deux petites pistes fondamentales proportionnalité et deuxième élément pardon, liberté de l'exécution.
- Et aucun de ces éléments n'a été pris en compte par le tribunal et j'ai terminé.
- Je ne dis plus rien.
- Il y a la différence entre Louis Alliot et Marine Le Pen.
- Nous ne sommes pas dans une démocratie sondagère.
- Ce n'est pas parce que Marine Le Pen est à 37% dans un sondage alors qu'Alliot exerce son mandat.
- Je ne suis pas du tout d'accord avec vous sur l'exécution provisoire.
- Pourquoi ? Parce que vous oubliez de dire pourquoi la présidente du tribunal fonde elle dit le risque de récidive parce qu'ils n'ont pas pris conscience de la gravité.
- Je ne voudrais quand même pas que cette affaire d'exécution provisoire oublie de rappeler qu'il y a 4,2 millions qui sont détournés pendant des années sur un système.
- D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon va peut-être y passer prochainement.
- Le modem aussi.
- Le modem. Pourquoi est-ce que François Bayrou passe entre les gouttes ? Parce qu'il n'est pas...
- Alors que Jean-Luc Mélenchon l'est et que Marine Le Pen l'est également.
- Donc ils sont bénéficiaires de ce détournement.
- Le deuxième point sur l'exécution provisoire.
- Que dit la présidente ? Elle dit que l'exécution provisoire permet justement de lever l'épée de Damoclès sur la période présidentielle.
- C'est-à-dire qu'il faut raisonner à l'envers.
- Si nous ne mettons pas d'exécution provisoire, il y a un appel qui est suspensif, un appel, un contre-appel, et on se retrouve avec une candidate à la présidentielle qui risque d'être inéligible à la présidentielle.
- Avant son élection.
- C'est-à-dire qu'elle ne peut pas purger son inéligibilité puisqu'elle devient présidente et donc elle...
Transcription générée par IA