Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Bonjour Bruno Retailleau.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Lorsque je suis arrivé au ministère, on m'a rendu un rapport qui est classifié, qui est confidentiel.
- Ce rapport, je vais le déclassifier. Il porte sur la stratégie des frères musulmans.
- Ils trouvent des complices à l'extrême gauche.
- Ceux qui ont fait de l'antisionisme leur fond de commerce politique.
- L'islamisme qui aujourd'hui, je le dis solennellement, se comporte comme le fasciste d'hier.
- Bruno Retailleau entend faire déclassifier ce rapport du ministère de l'Intérieur sur la stratégie d'entrisme des frères musulmans.
- Une organisation, un monde opératoire visant à faire basculer toute la société dans l'acharien.
- En tout cas, c'est ce qu'on peut lire dans ce rapport.
- Alors parlons vrai. Voulez-vous que les noms de ceux qui fricotent, on va dire ça comme ça, avec les frères musulmans soient dévoilés en public ? A cette question, avons-nous fermé les yeux sur l'entrisme des frères musulmans ? Vous dites oui à 90%. Vous voulez réagir ? Le 0826.
- Le 0826, 300, 300.
- Emmanuel Razavi est avec nous, grand reporter à tort depuis 2005, de plusieurs livres enquêtes sur la stratégie d'infiltration des frères musulmans, dont le dernier, La face cachée des mollahs, le livre noir de la République islamique d'Iran et aux éditions du Serre.
- Merci beaucoup, Emmanuel Razavi, d'avoir accepté cette invitation à Sud Radio.
- Philippe Bilger.
- Alors, c'est très intéressant d'abord de répondre à cette question pertinente parce que, comme on dirait, j'avoue, non pas mon ignorance, je m'intéresse à ce qui se passe en France et aux menaces qui pèsent sur notre pays.
- Mais parfois, j'entends parler de la menace que représenterait les frères musulmans.
- Mais je devine bien pourquoi certains ne parviennent pas à être quotidiennement totalement convaincus.
- Parce qu'il me semble que l'habilité de ces frères musulmans, c'est de menacer notre pays, mais de manière subtile, insensible.
- quotidienne, par des petites choses apparemment, rien de massif, ni d'aveuglant.
- Mais je suis persuadé que cet antrisme qui va être révélé par ce rapport déclassifié est extrêmement dangereux, précisément parce qu'il prend l'apparence d'une sorte d'inocuité et de tranquillité dans notre pays qui permet précisément ce qu'il menace.
- Virginie Calmel.
- Oui, tout à fait d'accord avec ce que vient de dire Philippe Bilger.
- Il y a ce côté un peu sournois, on va le dire comme ça.
- Si j'ai bien lu, sur ce rapport dont on parle, c'est quand même 140 lieux de culte.
- Donc, ce n'est pas rien quand même.
- Donc, ce n'est pas totalement sournois non plus.
- D'où le fait de votre excellente question de savoir si on n'a pas fermé les yeux.
- C'est-à-dire, à un moment donné, dormez braves gens, on ne s'en occupe pas vraiment.
- Et puis, moi, j'ai une remarque concernant le sport.
- Parce que là, objectivement aussi, c'est bien qu'on a voulu, on a voulu fermer les yeux.
- On ne peut pas totalement ignorer ce qui se passe dans un certain nombre de clubs sportifs qui sont effectivement, à un certain moment, je dirais noyautés, si on peut employer ce mot-là, par des tendances.
- Alors, je ne suis pas capable de dire si ce sont les frères musulmans, mais on sent en tout cas une volonté, et notamment par le sport.
- Parce que le sport, c'est un lien qui, justement, permet de toucher une génération, mais de toute origine.
- Et on sent qu'il y a quand même une volonté d'imposer, si ce n'est la charia, mais en tout cas, une ouverture d'esprit sur la charia.
- Et ce qu'il faut dire, c'est que 99,99% de nos amis musulmans vivant en France n'ont rien à voir avec les frères musulmans.
- Moi, j'insiste là-dessus.
- Oui, il faut déclassifier.
- Oui, l'angélisme des politiques depuis 30 ans, c'est inacceptable.
- Moi, je vis à Marseille, et je vois ce qui se passe dans les quartiers nord, Marseille, quand il y a eu le débat sur le mariage homosexuel.
- Il faut se rappeler, avant les municipales, j'ai vu et j'ai entendu dans les quartiers nord certains qui se combattaient, le gouvernement socialiste à l'époque, en disant qu'il n'est pas question que sur notre terre, il y ait un mariage homosexuel.
- Et cette petite...
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