Retranscription des premières minutes :
- Ah bah oui ! Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- La politique, c'est du show business ! Alors, d'abord, les moins riches, ils n'ont pas de voiture, hein ? C'est normal ! Les pauvres, c'est fait pour être très pauvres, et les riches, très riches ! Alors ça, c'est très tordu, mais bougrement intelligent ! Qu'est-ce que j'ai dit, une connerie ? Premier effet dissuasif, vous êtes amené à choisir.
- Première étape, soit vous rentrez chez vous, soit c'est Saint-Pierre-et-Miquelon.
- Pas la France, c'est fini.
- Putain, il est fort ce con ! Je vous en prie, restez concentrés ! Il faut se préparer, très jeune, enfin, dès le départ, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et dans un métier demain.
- C'est bien sympathique, Dolorès, mais épargnez-moi vos analyses politiques.
- Il y a des moments, j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile, là.
- Bravo à Maxime, le réalisateur, parce que là, c'est vraiment une masterchef ! Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu ! Comment être sérieux derrière un truc pareil ? En même temps...
- Là, on y arrive pas ! Qu'est-ce que vous voulez qu'on commente ? Non, en fait, l'enchaînement, effectivement, de tous ces politiques, entre Elisabeth Borne, qui parle de formation dès la maternelle, Laurent Wauquiez, qui propose d'enfermer les étrangers dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon, Agnès Pannier-Runacher, qui considère que quand on n'a pas d'argent, on n'a pas de voiture, c'est vrai que c'est... Bon, voilà.
- On a l'impression d'un bêtisier, quand même.
- Alors, parlons vrai, est-ce que ces propos ne sont pas une preuve supplémentaire de la chute du niveau du personnel politique ? Il y a cette question.
- Borne, Pannier-Runacher, Wauquiez, les politiques sont-ils hors sol ? Et le score a baissé, puisque vous êtes désormais 98% à dire oui.
- On était à 99%.
- Vous voulez réagir ? On attend vos appels à 100% au 0826-300-300.
- Alors, on rit, mais on ne devrait pas forcément, Philippe Bilger, parce que quand on se dit que...
- Vous faites entrer le sérieux, enfin, dans ce débat.
- J'ai du mal.
- Qu'une ministre dit que quand on n'a pas d'argent, on n'a pas de voiture, mais comment on peut dire un truc comme ça ? Mais pour nous, on n'a pas de voiture.
- Vous avez raison, Cécile.
- Je ne mettrai pas ces trois propos sur le même plan.
- Non, non, bien sûr que non.
- Non, mais c'est important, comme la question de Sud Radio semble les faire se télescoper.
- Pourquoi ? Parce que c'était toutes le même jour.
- Oui, vous avez raison.
- Vous avez toujours de très bonnes raisons.
- Pour Elisabeth Borne, d'abord, l'idée était aberrante.
- Et d'ailleurs, elle a dit que ses propos étaient malheureux.
- C'est le moins qu'on puisse dire.
- Et pour le reste, sur l'essentiel de son propos, je ne suis pas persuadé qu'il fallait aller vers un système où la formation se décide trop tôt, très tôt.
- Je crois l'inverse.
- Mais peu importe.
- Le deuxième propos, il ne se fera jamais.
- Saint-Pierre et Miquelon, il paraît complètement absurde, mais je dirais qu'il n'est pas complètement incohérent.
- A la limite, on pourrait...
- On pourrait envisager, même si ça paraît aberrant, d'aller là-bas avec les OQTF.
- Le plus grave, Cécile, et je crois devancer votre pensée, c'est le dernier.
- Parce qu'une ministre ne fait pas preuve de mépris social.
- Je ne crois pas que c'est le bon terme.
- Je crois qu'il y a certaines personnalités qui sont à ce point persuadées qu'elles détiennent une forme de vérité d'essence supérieure que, en fait, c'est le bon terme.
- Je crois qu'il y a certaines personnalités qui sont à ce point persuadées qu'en réalité, elles ne comprennent pas la France et qu'elles ne...
- Et en allant vers le contraire de la vérité, les gens qui sont pauvres ont besoin de voitures et ceux qui sont riches à la rigueur pourraient s'en passer.
- François Devoix.
- Surtout, c'est qu'elle a fait vraiment une inversion.
- C'est-à-dire qu'effectivement, les gens qui sont pauvres ont des voitures, mais ces voitures les plus polluantes et ces centaines qui sont le plus touchées...
- Elle aurait dit voiture électrique, je comprends.
- Je pense...
Transcription générée par IA