Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On se bat pour Gaza, le retour de la paix et de la sécurité, l'humanitaire et une solution politique.
- On doit aller vers une reconnaissance. Et donc dans les prochains mois, on ira.
- C'est une bonne nouvelle. Évidemment, on attend ça depuis des années. Ça fait des années qu'on le réclame.
- Je crois que c'est prématuré. Aujourd'hui, l'autorité palestinienne, elle est adossée au Hamas.
- Faites du terrorisme et on reconnaîtra, on vous reconnaîtra des droits.
- C'est la seule façon de transformer ce drame en politique.
- Sortir de la violence pour rentrer dans la responsabilité politique.
- Et de ce point de vue, je salue le chemin qu'offre le président de la République.
- Notre objectif, c'est quelque part en juin, avec l'Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs.
- Et donc la France pourrait reconnaître l'État palestinien au mois de juin.
- C'est ce qu'a annoncé Emmanuel Macron. Le ministre israélien des Affaires étrangères a dénoncé lui de son côté un coup de pouce pour le Hamas, une récompense pour le terrorisme.
- Alors parlons vrai, quel est à reconnaître ? La Cisjordanie, Gaza, les deux ? Et à la question, la reconnaissance d'un État palestinien risque-t-elle de profiter au Hamas ? Vous dites-vous à 74% ? Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité pour en parler, Frédéric Ancel, est avec nous, professeur de géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et auteur de « La guerre mondiale n'aura pas lieu, les raisons géopolitiques d'espérer » qui vient de paraître chez Odile Jacob.
- Bonsoir.
- Frédéric Ancel, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Même si, évidemment, le dessein du président de la République, je le suppose, a été mûri, je ne peux jamais m'empêcher de penser à son sujet, que derrière, il y a comme une touche de spontanéité, d'impulsivité, comme pour le Sahara occidental.
- Deuxième élément, et je pose simplement trois questions, est-ce que parce que l'État palestinien a été reconnu par, je crois, plus d'une centaine d'États, est-ce que ça veut dire qu'un État pourrait être fiable ? Sur le plan étatique, véritablement.
- Deuxième élément, est-ce qu'il n'est pas dangereux, en effet, de reconnaître un État palestinien à partir du moment où, encore aujourd'hui, comme le disait un autre député, il est adossé très clairement à la masse ? Et troisième élément, est-ce qu'il n'y a pas de danger ? Deuxième élément, est-ce qu'il n'y a pas de danger ? Deuxième élément, est-ce qu'il n'y a pas de danger ? Deuxième élément, est-ce qu'il n'y a pas de danger ? Deuxième élément, est-ce qu'il n'y a pas derrière cette initiative du président quelque chose qui relève de manière éclatante d'un jeu politicien interne ? Pierre-Yves ? Martin ? Oui, je ne sais pas si c'est un jeu politicien.
- Je pense que le président a pour vocation de réexister.
- Moi, j'accueille cette perspective très positivement parce que dans la relation Palestine-Israël, c'est peut-être un pas supplémentaire ou une nouvelle perspective pour avancer.
- Je ne ferai pas forcément le lien direct, mais seulement indirect, entre le sujet de la reconnaissance de la Palestine et la valorisation du Hamas.
- En même temps, il y a plus de 70 ans que cette affaire dure, ça commence à bien faire, comme on dit.
- Beaucoup le disent, il faudrait un État palestinien pour apaiser.
- Il y a plein de pays, tu l'as dit Philippe tout à l'heure, qui sont d'accord pour ça.
- Je crois qu'il y a 140 pays.
- L'Amérique du Sud, l'Amérique centrale, les pays de l'Est.
- Et il reste l'Amérique du Nord, la France, qui sont à se chercher là-dessus.
- Moi, je pense que ça serait un moyen, oui, d'apaiser peut-être la situation, à condition, évidemment, qu'il y ait un accompagnement.
- Parce que tu as raison, le dire, c'est une chose.
- Le mettre en place, il faudrait sûrement une coalition avec l'ONU, etc., qui mette en place pour stabiliser le pays.
- Je pense que Frédéric Ancel sera à même, évidemment, de répondre de façon beaucoup plus précise à ce sujet.
- Mais je pense que c'est une nécessité.
- Ça ne peut...
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