Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Derrière les murs de cette prison à Bucarest, Mohamed Amra vient de passer son deuxième jour en détention.
- Arrête-toi ! Arrête-toi ! Arrête-toi, qu'est-ce que tu dis ? Individu en fuite ! Tu serais qui toi ? Tu serais pas ton insigne ? Tu serais quoi ? Tu serais quoi ? Tu serais rien ! Après 9 mois de cavale, l'ex-fugitif le plus recherché de France a été présenté à un juge.
- Pourquoi je devrais risquer ma carrière alors que personne ne me donne les moyens de travailler ? Il a d'abord été aidé par une autre personne, un homme d'origine albanaise.
- Il faut arrêter avec la cité, tout le monde s'en branle. Le préfet le premier veut juste faire la ligne du journal pour faire le beau.
- Autour de Mohamed Amra existait le déploiement d'une organisation criminelle déterminée.
- Fernando D, il est interpellé le 24 février dernier dans cette villa de luxe en Espagne.
- Tu crois que tu sais tout ou que tu sais rien ? On a failli crever là-bas ! Le narcotrafic est derrière les attaques contre les prisons.
- C'est une grande question en tout cas et on aimerait bien avoir cette réponse.
- Un mystérieux groupuscule de le DDPF a revendiqué ses raids officiellement pour défendre les droits des détenus.
- Il aiguillerait en réalité vers une piste liée au narcotrafic.
- Alors parlons vrai, faut-il taper du poing sur la table avec les narco-états ? Et à cette question, peut-on gagner la guerre contre le narcotrafic sans une coopération internationale ? Vous dites désormais non à 71%. Vous voulez réagir le 0826 300 300.
- Sylvain André est avec nous, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.
- Pour le barin, le département frontalier est donc confronté à cette problématique.
- Bonsoir Sylvain André, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- De la même manière que le narcotrafic met en oeuvre des réseaux internationaux, il est évident que la lutte contre le narcotrafic impose une coopération internationale.
- Donc sur ce plan-là, la question de Sud Radio appelle une réponse immédiate.
- Deuxième élément.
- Je continue, peut-être le seul aujourd'hui, enfin très immodestement, à penser que peut-être que la piste du narcotrafic, avec la structure collective qu'elle impose, l'idéologie qui est derrière n'est peut-être pas forcément celle qui domine dans l'interprétation de ces actes de violence, même si on a arrêté un homme, un libéré conditionnel qui, à 30 ans, probablement, rentre dans la catégorie de ceux qui s'en prennent à l'institution judiciaire et pénitentiaire.
- Mais c'est évident qu'il faut une coopération internationale.
- Alain Zoyer.
- Alors il y a déjà une coopération internationale, mais qui est très compliquée, surtout au niveau européen, parce que c'est très lent.
- Parce qu'en fait, comme vous le savez, les trains de mesure au niveau européen sont excessivement pénibles, parce qu'il y a des procédures administratives très lourdes, et donc elles s'appuient principalement sur des histoires de sanctions, alors qu'il faudrait effectivement agir, et peut-être agir en sous-main.
- Il y a des états avec lesquels on pourrait aussi mener des négociations, c'est la Chine et puis l'Amérique du Sud, puisque ce sont les deux pays principaux d'où proviennent les produits, je dirais, dont on parle, mais c'est compliqué.
- Et puis il y a aussi un autre pays avec lequel, mais c'est encore plus compliqué pour des raisons géostratégiques, c'est Dubaï, puisque à Dubaï, vous avez...
- Jean-Roulin Barthes.
- Oui, oui, bien sûr.
- L'émirat de Dubaï, qui est désident, désigné comme, je dirais aujourd'hui, le centre du narcotrafic mondial, et ça devient plus compliqué, parce qu'on sait tous qu'il y a des couvertures qui existent dans ce pays pour pouvoir couvrir les agissements des narcotrafiquants.
- Voilà, donc c'est compliqué.
- Farid Temsamani.
- La coopération, comme ça a été dit, en fait, elle existe déjà.
- Je vais prendre un cas très concret.
- Souvenez-vous, lors des attentats de 2015, lorsque les terroristes étaient cachés, on a réussi à les découvrir, notamment à Saint-Denis, parce que, grâce à la coopération, d'abord du narcotrafic, qui nous a amenés à des terroristes, notamment avec le royaume du Maroc, pour parler très clairement, la coopération, elle existe.
- J'ai juste l'impression que nous sommes complètement dépassés,...
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