Souhaitez-vous un pape plus conservateur ou plus libéral ?

Retranscription des premières minutes :

- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Alors samedi à 10h, le monde entier aura les yeux tournés vers la place Saint-Pierre de Rome au Vatican pour les obsèques de François, décédé hier à l'âge de 88 ans à l'issue de la cérémonie.
- Il sera ensuite inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome.
- D'ailleurs on apprend à l'instant que tous les drapeaux seront mis en berne samedi sur tous les bâtiments publics de France et ce qu'annonce à l'instant Matignon.
- Le lendemain des obsèques de François, sa dépouille sera exposée dès demain, pardonnez-moi.
- Elle sera exposée au Vatican pour que les fidèles puissent lui rendre hommage.
- Et ensuite voilà, ce sera l'heure du conclave, les cardinaux qui se réunissent pour élire son successeur.
- Alors on se souvient qu'en 2013, le choix d'un pape jésuite, argentin, fibre sociale, prédépôt avait créé la surprise, sa personnalité et le choix de se tourner d'abord vers les plus démunis.
- Alors parlons vrai, est-ce que vous souhaitez des changements sur le culte, comme par exemple la messe en latin, ou sur la pratique, comme par exemple le mariage des prêtres ? Et à la question, souhaitez-vous un pape plus conservateur, ou plus libéral, vous dites à 85% plus conservateur, et donc à 15% plus libéral, vous voulez réagir ? Zach et les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- On est avec François Mabille, chercheur associé à l'IRIS et directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux, mais d'abord avec nos vrais voix de ce soir.
- Est-ce que, mon cher Philippe, il faut changer de cap, parce qu'il faudrait une forme d'alternance quelque part ? Moi je ne crois pas, enfin d'abord, qui peut être aussi peu modeste pour donner des orientations sur le cours de l'Église à venir ? Deuxième élément, je crois que la question Sud Radio, et je ne suis pas un centriste frénétique, appelle une réponse.
- Qui dit à la fois que le prochain pape doit être libéral et conservateur.
- D'ailleurs, c'est ce qu'a été le pape François.
- Il faut bien voir.
- Il a une pente conservatrice très très forte, à laquelle j'adhérais, et en même temps une pente libérale, peut-être qu'il a exprimé sur un mode un peu trop partisans, qui a clivé la communauté catholique.
- Donc il me semble que le prochain pape, quel qu'il soit, d'où qu'il vienne, ne pourra pas échapper au respect de ces deux branches conservatrices, je ne l'imagine pas, révolutionnaires, qui ont révolutionné l'Eglise dans ses fondements et ses tréfonds intérieurs, et je ne l'imagine pas non plus quitter radicalement le chemin diplomatique du pape François, mais peut-être changera-t-il les modalités de celui-ci, pour que, en réalité, ce soutien des migrants et autres faibles de l'existence soit exprimé peut-être de manière un peu moins partisane, moins clivante.
- Bruno ? Un pape très diplomate, en gros.
- Non, je trouve, moi, qu'il était d'abord très engagé, mais ce qui m'étonne dans ce sondage de 85%, parce qu'il y a 1,5 milliard de catholiques, de croyants, ce qui m'étonne, c'est qu'il y a autant de gens qui veulent un pape très conservateur, très...
- Donc ça, c'est le sondage Sud Radio, ce n'est pas 1,5 milliard de catholiques argentins.
- De toute façon, ce n'est pas le public qui vote.
- Le terme radical, il est un peu fort, mais ça veut dire ça, en gros, qu'il reste dans son...
- Ça m'interpelle parce que l'Église catholique doit s'ouvrir totalement au monde.
- Elle est là pour ça.
- Elle ne doit pas se refermer sur elle-même.
- C'est pour ça que tout ça m'inquiète, quelque part.
- Père Marco, on a des choses là.
- Oui, oui, oui, je crois que c'est extrêmement difficile de savoir s'il doit être libéral, conservateur.
- Ça a été très bien dit par Philippe Piger à l'instant.
- Je crois qu'un pape, sur son pontificat, doit être ouvert sur le monde.
- Et c'est ça qu'on attend d'un pape, c'est qu'il soit attentif à ceux qui souffrent.
- Et ça, c'est la vie de tous les jours.
- Et puis aussi qu'il soit dans la rigueur de sa foi et satisfaire ceux qui croient au cathosilicisme.
- Et donc, cette différence dans ce que j'appelle le séculier...

Transcription générée par IA