Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Alors on a choisi de parler de TikTok ce soir.
- Petit rappel, il y a quelques semaines, c'est l'Australie qui décide d'interdire au moins de 16 ans l'accès aux plateformes comme celle de TikTok pour ce que le Premier ministre australien considère que les jeunes passent trop de temps sur ces applications qui selon lui favorisent la pression sociale, l'anxiété, les escrocs et les prédateurs en ligne.
- Et chez nous en France, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une commission d'enquête parlementaire qui a démarré il y a quelques semaines ses travaux et hier cette commission a lancé un appel, vous pouvez aller sur le site de l'Assemblée nationale et vous répondez sur votre utilisation des réseaux sociaux et notamment sur tout ce que vous pensez de TikTok parce qu'il y a une réflexion qui est faite autour du réseau social chinois qui est une vraie question aujourd'hui presque de santé publique.
- Absolument Christine et parlons vrai, n'est-ce pas plutôt aux parents qu'à des lois de gérer le temps d'écran de leurs enfants ? Et à cette question, font-ils interdire TikTok aux moins de 16 ans ? Vous dites oui à 82%.
- Vous êtes parent, vous avez des enfants qui sont accros aux écrans et vous n'arrivez pas à les en décrocher.
- Venez témoigner au 0826 300 300.
- Et on est avec notre invitée qui est la Rebecca Youn.
- Je rappelle que vous êtes psychologue, clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans l'enfance et l'adolescence.
- Alors avant la pause, vous nous disiez que cette question de TikTok, cette dépendance aux écrans, ce n'était pas en nombre d'heures mais ce que ça engendrait, c'est un peu ça l'idée.
- Est-ce que vous êtes accro aux écrans ? Est-ce que vous êtes accro aux écrans et aux réseaux sociaux, Philippe Bilger ? J'espère que non, mais...
- Montrez-moi votre téléphone et votre temps d'écran, s'il vous plaît.
- Non, moi, d'abord, je continue à soutenir les réseaux sociaux dans la mesure où ils peuvent présenter le meilleur d'eux-mêmes pour la communication avec autrui et l'affirmation des idées.
- Mais quand j'entends parler depuis des mois des dysfonctionnements des réseaux sociaux et je les constate sur X par exemple, eh bien je suis amené moi-même à m'interroger sur l'utilisation que je fais de TikTok.
- TikTok, je n'en vois pas les méfaits puisque je me contente avec un total narcissisme d'adresser des messages sur des sujets divers, admiration littéraire, politique, contestation, mais je ne sais pas ce qui se passe ailleurs sur TikTok.
- Et je suis obligé de constater qu'il y a des méfaits considérables qu'il faut corriger.
- D'une manière ou d'une autre.
- Et les deux autres vrais voix ont des enfants qui sont en âge d'aller sur TikTok.
- Tiens, Sébastien Ménard.
- Mes enfants font partie des 70% d'utilisateurs de TikTok qui ont moins de 24 ans.
- Je viens de vérifier.
- La réalité, c'est que sur TikTok, à part Philippe Bilger et quelques exceptions...
- Je ne sais pas où vont mes enfants.
- Ça vole et je ne vais pas me faire que des copains.
- J'ai même d'anciens collègues qui y bossent.
- Mais honnêtement, ça ne vole pas bien haut, franchement, sur la forme et sur le fond quand on va sur TikTok.
- Il n'y a pas grand, grand, grand chose.
- À y apprendre.
- Et encore une fois, ce que je dis pour protéger mes vraies voix préférées n'engage que moi.
- Enfin bref, oui, il y a un intérêt, en tout cas pour le législateur, de regarder ce qui s'y passe d'un peu plus près.
- C'est ce qu'ils sont en train de faire.
- Ils lancent en plus, pour le coup, une fois n'est pas coutume, une consultation citoyenne.
- Donc ce n'est pas une commission d'enquête avec quelques...
- Descendantes, en fait.
- Oui, quelques non-spécialistes.
- Parce que je ne suis pas certain que la plupart des parlementaires, à part si effectivement ils ont quelques enfants et certains en ont, susceptibles d'être des utilisateurs.
- Et oui, des utilisateurs de TikTok.
- Donc c'est plutôt bien ce qui est en train d'être fait.
- Mais la réalité sur laquelle on va tomber, à mon avis, elle n'est pas bien glorieuse.
- Parce qu'encore une...
Transcription générée par IA