Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
- Ce malien d'une vingtaine d'années est retrouvé mort ici, dans la salle de prière.
- Là je vois qu'il y a du sang de partout. On voit d'abord le plus sa chambre, sa chambre qui était trempée, on ne voyait même plus la couleur de son jean.
- Mort après avoir reçu près de 50 coups de couteau. Durant l'attaque, l'assaillant tient des propos injurieux envers l'islam à plusieurs reprises.
- Sa cavale s'est arrêtée hier vers 23h. Olivier Hache, principal suspect dans le meurtre de la mosquée du Gard, s'est rendu à la police italienne, à Pistoia, au nord-ouest de Florence.
- Le parquet national anti-terrorisme doit se saisir sans délai et ne doit pas laisser penser qu'effectivement, quand c'est dans d'autres lieux de culte, il se saisit immédiatement sans observation.
- Et que quand il s'agit peut-être de l'islam et d'un musulman, il réfléchit, il observe, il prend le temps.
- Ça n'est pas acceptable.
- Une partie de la gauche dénonce un deux-poids-deux-mesures du gouvernement sur les crimes anti-musulmans.
- Bruno Rutaillot ne s'est pas rendu immédiatement dans le Gard après le meurtre dans cette mosquée.
- Le porte-parole du gouvernement réfute toutes différences de traitement.
- Alors parlons vrai, est-ce que pour vous la gauche, ou au moins une partie de la gauche, tente de récupérer cette tragédie à cette question ? Le crime contre les musulmans, Fabien Roussel a-t-il raison de dénoncer un deux-poids-deux-mesures ? Vous dites non à 59%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe Bilger.
- Je trouve que l'argumentation du deux-poids-deux-mesures commence à lasser.
- Et j'entends qu'elle existe parfois aussi à droite.
- Mais de la gauche, c'est un peu fatigant, en l'occurrence, puisqu'il ne me semble pas que Bruno Rutaillot, et là j'évoque son nom très sérieusement, n'a pas mis en œuvre une politique d'inéquité en ce qui concerne la poursuite.
- Et je dirais...
- Je dirais la dramatisation légitime de ce qui s'était passé dans cette mosquée.
- Ça devient un poncif exaspérant que de reprocher de la part de la gauche parce que tout à coup, il y a ce crime atroce, une faiblesse de la part du ministre de l'Intérieur.
- J'ajoute, et peut-être vais-je vous choquer, que dans un monde idéal, on n'aurait même pas besoin d'un ministre de l'Intérieur se rendant sur place.
- Il n'y a pas été, bien sûr, mais parce que tout simplement, on laisse faire, après, sans démagogie, les services compétents.
- Mais aujourd'hui, bien sûr, dès qu'il y a un crime de cette nature, il faut tout de suite aller sur place.
- Et on ne peut pas dire que le ministre de l'Intérieur ait fait preuve, je dirais, d'une tolérance quelconque à l'égard de ce crime atroce qui a été perpétré, on peut le dire, par un total déséquilibré, puisque son rêve, c'était de devenir un tueur.
- En fait, il y a tout de même des ambitions plus légitimes.
- François Zewa.
- Moi, je pense qu'il a raté le coche, Bruno Retailleau.
- Alors, est-ce qu'il l'a raté par manque d'expérience ? Ou est-ce qu'il l'a raté par calcul aussi politique ? Parce que Bruno Retailleau, il est en plein congrès face à Laurent Wauquiez, parce que ça se durcit, évidemment.
- Mais je ne ferai pas l'accusation de deux poids de mesure, parce que ça m'exaspère comme vous, mais moi, ça m'exaspère à droite.
- J'entends le deux poids de mesure, je lis Éric Zemmour, deux poids de mesure, la gauche.
- C'est souvent le cas de la gauche.
- Non, bien sûr que non, c'est souvent le cas de la droite.
- Donc, cette expression, je trouve ça assez sain qu'on en finisse dans cette émission avec ces mots-valises.
- Je pense quand même que vous dites qu'on n'a pas besoin du ministre de l'Intérieur.
- Je crois quand même que c'est extraordinairement choquant dans la mosquée que vous fréquentez de retrouver un homme couvert de sang avec le témoignage, son jean, on ne le voit même plus tellement il y a du sang, combien ? 40, 50 coups de couteau.
- Je pense que c'est très important que les ministres de l'Intérieur se rendent sur place.
- Je pense qu'il n'a pas déclenché assez vite.
- Alors, les explications qu'il a données,...
Transcription générée par IA