Panthéonisation de Missak Manouchian : Marine Le Pen assistera à la cérémonie malgré les réserves d’Emmanuel Macron
Panthéonisation de Missak Manouchian : Marine Le Pen assistera à la cérémonie malgré les réserves d’Emmanuel Macron. Écoutez la chronique d'Elisabeth Lévy
Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Marine Le Pen est invitée, dit-il, car il n'a pas à faire le tri entre les élus, et puis il fait le tri."
Benjamin Glaise : Sud Radio, il est 8h12, Lévy sans interdit, c'est avec vous bien sûr Elisabeth Lévy, bonjour !
Elisabeth Lévy : Bonjour Benjamin, bonjour à tous !
Benjamin Glaise : Bon Marine Le Pen est considérée comme indésirable à la cérémonie de panthéonisation du résistant communiste Missak Manouchian, vous voulez y revenir ?
Elisabeth Lévy : Bah oui, alors c'est ce qu'a dit le président de la République dans l'humanité hier, et franchement il donne le tournis. Marine Le Pen est invitée, dit-il, car il n'a pas à faire le tri entre les élus, et puis il fait le tri. Ajoutant qu'elle ferait mieux de s'abstenir, le RN, selon lui, n'appartient pas à l'arc républicain, de même que reconquête, et certains élus, seulement certains élus de la France Insoumise. Bien sûr, comme toujours le Macron d'aujourd'hui, contredit celui d'hier, qui critiquait les postures morales d'Élisabeth Borne face au Rassemblement National. Maintenant, il s'oppose à Gabriel Attal, qui déclarait récemment, l'arc républicain c'est l'hémicycle, comme le dit notre cher Céline Pina. "Ce n'est plus une girouette, c'est un ventilateur." Alors, en plus, il faut quand même regarder ce qui se passe pendant ce temps-là, c'est l'ascension du Rassemblement National, qui semble provoquer un vent de panique à l'Élysée, et d'ailleurs, on persévère dans l'erreur, parce que ça n'a pas commencé hier, depuis 40 ans, Benjamin, on a le roi des gloussements outrages, A.F. comme fasciste, N. comme nazi, etc. Et cette politique, dite du cordon sanitaire, a accompagné l'ascension du parti de 5% à environ 25% des voix. Il faut croire que c'est le but de cette politique. Ça n'est pas de combattre le Rassemblement National, mais d'exhiber sa vertu. Et cet antifascisme, son fascisme, a permis, en plus, de ne pas voir le danger qui vient, qui est l'islam radical.
Benjamin Glaise : Oui, mais Elisabeth, le RN et Marine Le Pen ont eu une histoire; Alors, sont-ils légitimes pour honorer un résistant ?
Elisabeth Lévy : Alors là, je trouve qu'il est tout de même curieux de chercher des poux dans le passé de Marine Le Pen, et de le faire dans le journal qui a pleuré la mort de Staline, et c'était en 1953, ça. (...)