Parité dans les médias : les présentatrices majoritaires à la radio et à la télé, mais le temps de parole des femmes recule légèrement
Parité dans les médias : les présentatrices majoritaires à la radio et à la télé, mais le temps de parole des femmes recule légèrement. Elisabeth Lévy réagit
Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"La parité homme-femme progresse dans l'audiovisuel."
Patrick Roger : Il est 8h13, Lévis sans interdit, Elisabeth Lévis, bonjour Elisabeth.
Elisabeth Lévy : Bonjour Patrick, bonjour à tous.
Patrick Roger : Alors, d'après l'Arcom, qui est le gendarme de l'audiovisuel, c'est ça, le régulateur, l'ex-CSA, la parité homme-femme progresse dans l'audiovisuel.
Elisabeth Lévy : Ah bah oui, parce qu'à l'Arcom, pas qu'à l'Arcom d'ailleurs, on a une passion, on compte les femmes et pas qu'eux, parce que la diversité en général, c'est aussi leur obsession. Bon, pour une fois, je vous rassure, on ne se fait pas, je dis on, nous les médias, on ne se fait pas trop engueuler, parce que dans ce rapport annuel sur la représentation des femmes, donc à la télé, à la radio, et bien on découvre que les présentatrices sont désormais aussi nombreuses que les hommes. Et oui, à la radio, c'est même 56%. Il va falloir, oui bah oui, il faudra recruter des hommes, cher Patrick.
"On ne choisit pas les invités, les experts en fonction de leur sexe."
Patrick Roger : Nous, on a à peu près les quittés, à peu près, plus ou moins, ça dépend des années quoi.
Elisabeth Lévy : Oui, bon, non mais je m'en fiche en fait, mais si on compte, donc je reprends le rapport de l'Arcom, si on compte tous ceux qui passent dans le poste, et bien ça progresse, il y a 44% de femmes, soit un point de plus que l'an dernier, les expertes sont à 45%, bon, pour les invités, notamment les invités politiques, l'Arcom n'est pas satisfaite, ça n'est pas assez. Bon, écoutez, ces critères, ça révèle un peu l'absurdité, parce qu'on ne choisit pas les invités, les experts en fonction de leur sexe, on les choisit en fonction de l'actualité. Et il y a un autre point faible, c'est que certes il y a presque autant de femmes que d'hommes sur nos ondes, et dans nos postes, sur nos écrans, mais contrairement aux vieux clichés, les femmes parlent moins puisqu'elles n'occupent que 36% du temps de parole, avec vous, Françoise, vous faites remonter la moyenne ! (...)