Six mois après les attaques du 7 octobre en Israël
Six mois après les attaques du 7 octobre en Israël : écoutez la chronique d'Elisabeth Lévy
Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Depuis, les populations civiles gazaouis payent au prix fort les crimes de leurs dirigeants."
Benjamin Glaise : 8h14, on accueille Elisabeth Lévy pour Lévy Sans Interdit, bonjour Elisabeth.
Elisabeth Lévy : Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
Benjamin Glaise : Il y a 6 mois, il y a 6 mois, l'attaque terroriste du Hamas suscitait l'effroi du monde entier, Élisabeth.
"Le Hamas voulait des milliers de morts palestiniens pour alimenter la haine d'Israël et des juifs."
Elisabeth Lévy : Oui Benjamin, le 7 octobre, des enfants, des femmes, des vieillards, des hommes étaient massacrés, torturés, violés, profanés au cri de Allah Akbar pour ce qu'ils étaient, juifs, israéliens, occidentaux. Depuis, 133 personnes sont otages à Gaza, ou peut-être morts d'ailleurs. Depuis, des slogans anti-juifs résonnent dans les rues de Londres, s'y naît parfois Paris. Depuis, les populations civiles gazaouis payent au prix fort les crimes de leurs dirigeants. Et 6 mois après le 7 octobre, Benjamin, Israël est bien seul. Les visages des victimes du 7 octobre ont été effacés par ceux des enfants de Gaza, la compassion s'est muée en réprobation. Deux victimes, Israël est devenu le coupable, ses alliés, sous pression de leurs opinions ou de leurs banlieues, prennent leur distance. Le Hamas voulait des milliers de morts palestiniens pour alimenter la haine d'Israël et des juifs. Il a su mobiliser l'islamo-gauchiste européen, les campus américains, les syndicats norvégiens et j'en passe. Les insoumis chez nous se sont vautrés dans une indignité. Sans retour, les masques sont tombés et, bien sûr, beaucoup de médias ont ressorti la tiraille sémantique, extrême gauchiste, apartheid, génocide et, pourquoi pas, nazi ou affameur, puisqu'on accuse Tsahal d'organiser une famine, ce qui est évidemment faux pour ce qui est de l'organisation. Il y a bien effectivement des éléments de famine, malheureusement.
Benjamin Glaise : Bon, terrible en tout cas, inacceptable en ce qui concerne ce que vous avez dit auparavant, mais l'émotion suscité par les images de Gaza, et quant à elles légitimes, Elisabeth.
Elisabeth Lévy : Mais évidemment, encore faut-il rappeler ce que disent ces images. (...)