Un rapport parlementaire épingle le financement des écoles privées
Un rapport parlementaire dénonce le manque de contrôle du financement public des écoles privées : écoutez la chronique d'Elisabeth Lévy
Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Alors est-ce que la guerre scolaire aura lieu, aura encore lieu ?"
Patrick Roger : Il est 8 heures et 12 minutes, Lévy sans interdit. Bonjour Elisabeth Lévy.
Elisabeth Lévy : Bonjour Patrick, bonjour à tous.
Patrick Roger : Alors vous revenez sur ce rapport parlementaire, nous avons parlé dans le journal justement, qui réclame un meilleur contrôle sur l'argent qui est donné à l'école privée.
Elisabeth Lévy : Oui, alors est-ce que la guerre scolaire aura lieu, aura encore lieu, devrait-on dire, oui si le gouvernement applique ce rapport donc de deux députés, un LFI, un Renaissance, qui d'ailleurs ne sont pas d'accord entre eux, parce que l'insoumis, lui, est favorable à une vraie mise au pas du privé. Bon, cette même mission parlementaire fait suite au rapport de la Cour des comptes, il y a deux ans, qui pointait les lacunes du contrôle à la fois financier et pédagogique, donc sur le privé sous contrat bien sûr. Donc l'État paye environ 10 milliards par an, alors sur un budget de l'éducation nationale qui est de 60 milliards, il doit donc contrôler effectivement le respect des programmes de la loi. Par exemple, Stanislas doit garantir que les cours de religion sont facultatifs, c'est un des éléments du contrat, il doit aussi écarter par exemple les auteurs de propos douteux, ce qu'ils ont fait semble-t-il, il faut d'ailleurs aussi écarter les propagandistes, par exemple, de la transidentité dans le public. A Véros, qui est un autre cas qui a fait parler à la fin du contrat d'association et dans les tuyaux, cher Patrick, à la fois pour confusion financière et dérive pédagogique, mais tout ça est évidemment tout à fait justifié, mais ce que la gauche reproche en réalité à l'école privée, ce n'est pas ça, c'est de faire du tri social, c'est une expression de Najat Vallaud-Belkacem. Dans la France soviétisée dont elle rêve, eh bien il y aurait une loi SRU des écoles qui obligerait chaque établissement à recruter sur des critères sociaux et pas sur le niveau. (...)