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Législatives : Aurélien Rousseau (NFP) remercie Le Monde, La Croix, Libération et France Bleu "pour leur travail indispensable" à la gauche


Législatives : Aurélien Rousseau (NFP) remercie Le Monde, La Croix, Libération et France Bleu "pour leur travail indispensable à la gauche" : écoutez la réaction d'Elisabeth Lévy

Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.

Par Benjamin glaise er Elisabeth Lévy

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Une presse libre pour Aurélien Rousseau, c'est une presse qui pense comme lui."

Benjamin Glaise : Sud Radio, il est 8h15, dans quelques instants, dites-le franchement, on va débattre avec Éric Revel et Olivier Dartigolles, mais pour l'heure, Lévy sans interdit. Bonjour Elisabeth Lévy.

Elisabeth Lévy : Bonjour Benjamin, bonjour à tous.

Benjamin Glaise : Aurélien Rousseau, ancien ministre, est désormais député du Nouveau Front Populaire, remercie la presse pour son travail, je le cite, "indispensable", ça vous fait régir.

Elisabeth Lévy : Oui, alors il ne remercie pas toute la presse, je ne crois pas qu'il cite causeur, ni même Le Figaro, donc l'ancien ministre de la santé d'Emmanuel Macron, a retrouvé ses amis de militants socialistes et le siège de députés qui va avec, donc hier matin, il postait ce message sur X. "Ma gratitude à la presse, je pense en particulier à la PQR, aux antennes de France Bleue, au Monde, à la Croix ou à l'Humanité. Leur travail a été, à la hauteur de ce moment historique, une presse libre et de très haut niveau." Alors là, passe-moi la brosse, ça reluire. Alors une presse libre pour Aurélien Rousseau, c'est une presse qui pense comme lui, on a compris. Alors évidemment, ça a déclenché une salve de commentaires dont certains étaient gentiment ironiques sur le thème de quels aveux la presse était de votre côté, et d'autres débiles, agressifs et conspirationnistes sur la presse, aux ordres des milliardaires pour cacher les méfaits des vaccins, et les journalistes collabos, il y en a eu aussi des floppés, alors c'était vraiment pas génial. Alors je ne sais pas si Aurélien Rousseau voulait se mettre les journalistes dans la poche avec ses vifs flatteries, mais ils n'ont pas dû tellement aimer ce baiser qui due, eux qui aiment à se penser indépendant et libre de tout. Rousseau valide en partie l'interprétation de Bardella, qui lui attribuerait en partie aux médias son échec. Alors en fait, même si ça a joué, il devrait plutôt s'intéresser à ses propres responsabilités et à celles du rassemblement national et de ses candidats douteux. Mais enfin, il y a quelque chose qui est à peu près évident, je pense, pour tout le monde, c'est qu'une écrasante majorité des médias a communié pendant trois semaines, dans la quinzaine anti-Le Pen, l'antifascisme à deux balles, avec un effet un peu soviétique, comme en 2002, vous êtes trop jeune, mais moi je me rappelle très bien, la quinzaine anti-Le Pen, et donc l'intimidation a certainement joué un peu, enfin, elle a joué dans ce vote.

"La presse écrite est en crise : les gens n'achètent pas."

Benjamin Glaise : Bon, vous me rajeunissez un petit peu Elisabeth, la question qui se pose désormais, c'est de savoir s'il est normal de subventionner la presse.

Elisabeth Lévy : Ah non, mais pas vous, pas ça Benjamin ! Franchement, non, mais c'est vraiment, là, c'est vraiment une attaque à côté, parce que la presse écrite est en crise, parce que les gens n'achètent pas, parce qu'ils considèrent que l'info c'est gratuit, sauf que l'information, ça coûte cher à fabriquer, et les aides à la presse, c'est 300 à 400 millions d'euros, si vous voulez, c'est pas ça qui fait couler la France, franchement, non. Et l'idée est d'aider une presse d'opinion, d'opinion au pluriel, et vous pouvez lire Causer, Le Monde, Le Figaro ou L'Humanité, c'est essentiellement les tarifs postaux, l'aide à la presse. (...)

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