Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lahaye, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Alors Samuel Comblez, on va parler de nos biorhythmes dans ce sexe au conseil.
- En général, on dit que l'homme se chauffe très vite, tandis que la femme a besoin d'un temps d'allumage.
- Je reviens sur mes flammes, vous voyez, décidément aujourd'hui.
- C'est très chaud aujourd'hui.
- C'est très très chaud, voilà.
- Bon bref, c'est pour ça qu'on dit que les préliminaires sont un excellent compromis, puisqu'on peut faire monter la pression, l'excitation féminine, et l'homme peut rester un peu en retrait.
- Mais bon bref, c'est pas pour autant que c'est si essentiel que ça non plus.
- Les préliminaires, chacun fait ce qu'il veut.
- Mais en tout cas, ce qui est important, c'est que les hommes et les femmes puissent parler ensemble et que chacun puisse s'y retrouver.
- Parce que parfois, c'est des femmes qui sont très vite chaudes et des hommes qui sont plus froids, voilà.
- Et des préliminaires qui seraient trop longs, ça peut permettre aussi de s'ennuyer.
- Contrairement à ce qu'on croit.
- Il ne faut pas être tout le temps, tout le temps, tout le temps en train de mettre en avant les préliminaires.
- Et si ça dure trop longtemps aussi, ça peut faire retomber l'excitation.
- Et c'est ça qui est important de comprendre aussi.
- Par exemple, il y a des femmes qui, après un orgasme clitoridien, veulent être prises aussitôt, alors que l'homme, lui, a besoin de faire une pause pour faire retomber un peu la pression parce qu'il est trop excité.
- Voilà, on voit bien que sans communication du tout, on peut faire des erreurs.
- Bonne fois.
- Donc, c'est pour ça que je crois que c'est toujours important de bien...
- Alors, peut-être pas discuter pendant les préliminaires, parce que moi, je suis absolument contre pour le bavardage pendant l'acte.
- Mais avant, après, de temps en temps, faire une petite mise au point.
- Et alors ça, justement, pour les jeunes, c'est un bon apprentissage que de se dire que la sexualité, c'est aussi quelque chose dont on peut parler.
- Parce que, je reviens sur la pornographie, ce n'est pas vraiment le message qui est transmis.
- Non, ça, c'est clair.
- On n'est pas du tout dans un dialogue.
- Or, je pense que pour avoir des relations épanouies, puis surtout au début, quand on éprouve ses premières sensations et qu'on en transmet à d'autres, à une autre personne, je pense que c'est important de pouvoir mettre des mots dessus.
- Et c'est vrai que les jeunes ont, je trouve, une sexualité très silencieuse, très grave aussi quand on en parle.
- Oui, mais c'est compliqué de parler de sexualité tant qu'on n'est pas à l'aise.
- On est bien d'accord.
- Mais c'est pour ça que c'est d'autant plus parce que c'est compliqué qu'il faut le faire, justement, pour pouvoir avoir davantage ce réflexe.
- Alors, ça ne veut pas dire non plus en faire un débat de deux heures après chaque acte, mais en tout cas, de s'autoriser à se dire que ça peut être aussi quelque chose qu'on peut mettre en mots et ne pas garder le silence sur des choses qu'on aurait mal vécues.
- Je pense que c'est important.
- Et puis aussi, j'espère que des jeunes nous écoutent, mais de faire en sorte que la sexualité, elle soit un peu joyeuse.
- Parce que c'est vrai que quand on parle aux jeunes, ils ont toujours un regard.
- C'est sérieux.
- Un regard, oui.
- Et puis quelque chose de très sportif, une espèce de prouesse olympique, de performance.
- La sexualité, je ne sais pas qui l'a inventée, mais quand même, son concepteur avait envie qu'on passe de bons moments et pas quelque chose qui nous inquiète ou qui nous dérange.
- Et je pense que ça aussi, ça fait partie de la partie rêverie dont je parlais tout à l'heure, que de pouvoir imaginer quelque chose qui nous fasse plaisir et après, de se le créer avec son ou sa partenaire et de peut-être le mettre en mots, je pense que c'est important.
- Et ça se fait à deux.
- Mais je crois qu'il faudrait juste rappeler peut-être, et ça c'est facile quand même pour les parents peut-être, de transmettre l'information.
- La pornographie, ce n'est pas...
Transcription générée par IA