Retranscription des premières minutes du podcast :
- Brigitte Lahaye, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Alors, Philippe Harlin, faire l'amour, est-ce un besoin ou un désir ? Donc c'est clair, l'acte sexuel n'est en effet pas un besoin vital à la santé.
- On peut vivre sans jamais faire l'amour, c'est sûr, c'est dit.
- Néanmoins, l'acte sexuel répond à des besoins et c'est peut-être ça qu'il faut qu'on entende.
- On a ce besoin de se rapprocher, ce besoin de communication corporelle, ce besoin d'exprimer son désir, d'exprimer son amour.
- Il y a aussi le besoin de procréer, quand on a envie d'être enceinte par exemple, on a besoin de faire l'amour, ce qui explique cette fameuse montée de désir chez les femmes, quand elles sont prêtes à être mères.
- Et puis c'est panne aussi des hommes qui ont peur d'avoir un enfant.
- Donc on voit bien que oui, derrière faire l'amour, il y a des besoins.
- Et je pense qu'il y a aussi ce besoin d'éprouver des sensations fortes, des sensations physiques que seul le sexe peut offrir.
- Je suis désolée, mais à part l'acte sexuel avec quelqu'un, je ne vois pas par quoi on peut le remplacer.
- Donc je crois que c'est vraiment important.
- Il y a aussi ce besoin de fusionner.
- Et d'être désiré.
- Et d'être désiré, exactement.
- Et je trouve que c'est important, peut-être, je pense que vous êtes d'accord avec moi, sinon je n'aurais pas fait ce conseil avec vous.
- Je suis tout à fait d'accord.
- Parce qu'on entend trop de sexothérapeutes ou de psys qui disent faire l'amour, ce n'est pas un besoin.
- Eh bien, si, c'est un besoin.
- Ce n'est pas un besoin vital, mais c'est un besoin dans le sens où ça fait partie parfois de nos besoins essentiels.
- Alors, il ne faut pas confondre éjaculer pour les hommes, etc.
- Ça, si ça doit se faire, ça peut se faire tout seul.
- On n'a pas besoin de nous, etc.
- Donc ça, c'est de l'ordre du désir.
- Mais on a ce besoin.
- On est des êtres humains, on est des êtres sociaux.
- On a besoin du contact, de l'échange, du partage.
- Voilà.
- L'interaction avec l'autre passe aussi par la sexualité.
- Et on voit bien comment, chez ces personnes qui s'en sont privées, je ne parle pas des asexuels, mais des gens qui s'en privent pour des raisons philosophiques ou autres, etc., vont en souffrir.
- C'est-à-dire qu'il y a un assèchement, un appauvrissement de cette part d'humanité qui, je pense, se réhydrate dans l'amour et dans la sexualité.
- Donc, c'est très important.
- Il y a un besoin.
- Il y a un besoin pour notre développement personnel à être dans l'amour avec l'autre et dans un partage qui passe aussi par la sexualité.
- Voilà.
- C'est parfois bien de remettre à la sexualité ces lettres de noblesse parce que, quand même, on entend trop le discours un peu inverse en ce moment.
- Donc, c'est peut-être bien de le rappeler.
- .
Transcription générée par IA