Retranscription des premières minutes du podcast :
- Brigitte Lahaye, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Alors il faut devenir les acteurs de sa sexualité, Carole Cédillot c'est notre sexe au conseil du jour.
- Dans ce domaine plus que dans tout autre, notre vécu, nos expériences sont notre meilleur atout mais aussi notre pire ennemi.
- Et donc on doit apprendre sans cesse à reconstruire sa sexualité lorsqu'on rencontre un nouveau partenaire et ne pas lui prêter tous les atouts ou les défauts de nos ex.
- Et c'est important parce que sinon on va être pas vraiment dans la rencontre.
- Celui ou celle qu'on vient de rencontrer, il a d'autres envies, il a d'autres manières de faire.
- Et il faut apprendre à nouveau à tout oublier et à faire confiance.
- Et c'est pas si simple dans le domaine sexuel.
- J'imagine, oui.
- Il faut laisser l'autre nous emmener peut-être en terrain inconnu et puis aussi lui proposer la nouveauté.
- Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il faut nier ce qu'on aime et ce qu'on est, bien sûr.
- Et c'est toute cette réadaptation, si je puis dire, qui est parfois difficile et qui ne va pas forcément se passer comme on voudrait.
- Et c'est pour ça que je dis qu'il faut être acteur de sa sexualité et accepter de s'amuser peut-être s'il y a des ratés, s'il y a des choses qui...
- qui posent problème.
- Et puis, évidemment, être ouvert au jeu de l'autre, comme lorsqu'on fait, par exemple, un spectacle d'improvisation.
- C'est comme ça que ça marche.
- Et en même temps, c'est intéressant parce qu'on peut remettre ça aussi dans notre propos d'aujourd'hui parce que...
- Évidemment.
- Oui, masculin, féminin, justement là, c'est bien sexué véritablement.
- On n'a qu'à se mettre tout nu et on le verra bien.
- Mais se joue aussi, derrière justement ce masculin-féminin, se jouent aussi les croisements de l'anima et de l'animus, bien évidemment.
- Donc, dans la façon qu'on peut avoir de vivre notre sexualité, de faire l'amour avec l'autre, etc.
- Certes, c'est l'homme et la femme bien incarnés, mais se jouent aussi tout ce qui s'est joué dans le masculin de la femme et le féminin de l'homme.
- Et d'ailleurs, nos fantasmes sont souvent très révélateurs de notre part.
- Animus ou anima, je pense par exemple aux femmes qui, de temps en temps, ont envie de dominer un homme, même de le pénétrer.
- Ou les hommes qui ont envie, eux, au contraire, d'être pénétrés.
- Là, on voit bien que ce fantasme-là parle de notre animus ou notre anima.
- Et c'est intéressant de l'entendre, de l'accepter.
- Après, on passe à l'acte ou pas, c'est le choix de chacun, bien sûr.
- Mais c'est ça qui se joue.
- Dans notre sexualité, il se joue.
- Il se joue des choses de notre animus et de notre anima.
- Et c'est là aussi où, justement, quand on peut travailler aussi sur notre sexualité, c'est de mettre en visibilité aussi.
- Ok, on laisse homme et femme, mais on travaille justement sur qu'est-ce qui s'est joué dans l'intégration ou non...
Transcription générée par IA