Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Brigitte Lay, Sud Radio, le sexe au conseil. » Comment renouer avec son désir, Sandy Boulanger ? Parce que ce n'est pas normal de ne plus avoir de désir.
- La libido, c'est notre moteur.
- L'envie, c'est la vie, comme on pourrait dire très simplement.
- Et c'est vrai que lorsque le désir n'est plus là, c'est tout simplement parce qu'il s'est endormi, que ce soit parce qu'on est seul ou qu'on soit en couple.
- Et dans un couple, l'idéal, c'est que celui qui a le plus de désir, apprenne à respecter le manque de désir de l'autre, à condition évidemment que ce dernier joue le jeu.
- Et c'est à ce moment-là qu'on va pouvoir relancer, si je puis dire, le désir de celui qui en a le moins.
- Parce que si on est là à harceler celui qui n'a plus de désir, ça va provoquer l'effet inverse, on le sait très bien.
- Alors voilà plusieurs pistes.
- Déjà, vous le disiez tout à l'heure, s'accorder des petits plaisirs, prendre soin de soi.
- C'est vrai que le laisser-aller est certes confortable, mais c'est un obstacle au désir, à la fois au sien et à celui de l'autre.
- C'est bien la solopette de jardinage ou le jogging du canapé, mais ce sont des tu-désirs, ça.
- Et d'abord pour soi.
- Oui, oui.
- Moi, j'aime bien avoir cette image du corset de dignité, mais c'est vrai qu'en jogging, c'est plus complexe.
- C'est un peu compliqué.
- Ça ne met pas tellement ni les fesses ni les seins en valeur.
- On est bien d'accord.
- Alors évidemment, continuer à se masturber, parce que c'est quand même comme ça qu'on entretient l'appétit.
- Et c'est vrai que c'est important, même si on n'a plus d'envie, plus de désir, essayer au moins un petit peu de s'occuper de son sexe, et puis de lui parler un peu.
- De l'hydrater surtout, n'oublions jamais.
- Il faut créer son cinéma intérieur, c'est-à-dire sa fantasmatique, même quand on fait l'amour avec sa partenaire.
- Puis on n'est pas obligé de lui dire ce à quoi on pense.
- Et puis bien sûr, maintenir un bon niveau d'intimité.
- Ça, ça passe par la tendresse, le corporel, et puis se dire qu'on s'aime.
- Parce qu'on a beau dire, se dire qu'on s'aime, c'est quand même un bel aphrodisiaque.
- Oui, ça touche le cœur, l'âme et le corps.
- Oui.
- Et généralement, entre le cœur, et le corps, il y a un petit peu de connexion, normalement.
- Oui.
- Normalement.
- .
Transcription générée par IA