Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec, je vous l'annonçais dans la première partie de l'émission, dans le zapping, on évoquait le handicap, on évoquait ça avec vous, la semaine du handicap.
- Et puis Sud Radio innove et nouvelle émission démarre, Faut que ça bouge.
- Bonjour Anthony Martins, Miss, merci d'être avec nous.
- Faut que ça change, bonjour.
- Faut que ça change, alors moi il y a marqué Faut que ça bouge, mais je vais révéler un petit truc, je vous ai croisé hier avec Patrick Roger et vous avez échangé sur le titre, Faut que ça bouge, Faut que ça change.
- Donc Patrick visiblement n'est pas d'accord.
- Donc Faut que ça change et Faut que ça bouge, les deux, parce qu'effectivement le handicap, on n'en parle pas assez, on ne donne pas suffisamment la parole à des gens qui sont en situation de handicap.
- Vous êtes le précise non-voyant, vous préférez qu'on dise non-voyant ou aveugle ? Je dirais que les deux me vont très bien, aveugle ça a le mérite d'être clair, non-voyant c'est un peu plus bien séant dirons-nous.
- Vous êtes entrepreneur, vous êtes un champion de judo, double métaillé, international en judo, vous êtes journaliste, vous avez officié déjà à l'occasion des JO, on a pu vous entendre, et donc à l'occasion de cette semaine européenne pour l'emploi des handicapés, première émission samedi à 20h30 avec vous pour une série d'émissions.
- Comment ça s'est passé cette rencontre avec Sud Radio ? Sud Radio ça fait déjà longtemps qu'on se connaît, mais c'est vrai que cet été ça a été un petit peu le déclencheur, étant blessé je n'ai pas pu aller jusqu'au bout de ma sélection, je n'ai pas pu faire les jeux, et tout naturellement Patrick Roger m'a invité sur la station en me disant écoute viens commenter les JO, viens créer un peu de dynamique autour de cela, et c'est vrai que la famille est chaleureuse, on s'y sent bien, et on a décidé d'aller plus loin dans la réflexion et de se dire tiens est-ce que ce ne serait pas le moment, puisqu'il y a quand même un sursaut collectif sur le handicap en France, sur les JO paralympiques, d'essayer de parler, de plus de handicap, et de s'inscrire dans la droite lignée.
- Moi je ne voulais pas qu'on fasse un programme qui soit dans la bien-pensance, je ne voulais pas qu'on traite le handicap par le prisme du pathos, je voulais qu'on soit dans le concret, le sans langue de bois, le parler vrai, et donc c'est comme ça qu'il faut que ça change aîné, avec Frédéric Jouve et toutes les équipes de Sud Radio, je vous remercie.
- Est-ce que les choses changent quand même ? Parce qu'il y a eu un très fort engouement autour des JO paralympiques, après on a le sentiment malgré tout, que les personnes en situation de handicap sont quand même le parent pauvre de la société, je ne répéterai jamais assez cette...
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