Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec Pascal Duprat aujourd'hui.
- Bonjour, merci d'être avec nous.
- Vous êtes les auditeurs toulousains, vous vous connaissez bien évidemment puisque vous avez été recruté par le Toulouse Football Club pour maintenir le club en Ligue 1, ce que vous avez réussi à faire.
- Et là, vous vous êtes lancé un nouveau défi.
- On va vous retrouver dans les héros du gazon.
- Enfin, on vous retrouve déjà, c'est tous les dimanches à 12h50 sur France 3.
- France 3 Paris, Île-de-France, mais on peut le voir également sur France TV, France.TV.
- Oui, puis sur les box, vous avez maintenant France 3, Île-de-France.
- Alors, vous allez nous raconter qui sont ces héros du gazon.
- Bonjour.
- Alors, ces héros du gazon, c'est une équipe de foot de village.
- Ce sont des personnes lambda, de jeunes étudiants, quelques chômeurs, des garçons qui ont des activités professionnelles.
- Certains sont chefs d'entreprise.
- Et ils se retrouvent une fois par semaine au gré d'un entraînement en commun.
- Et ils jouent le dimanche matin dans un championnat parisien, les baffons des championnats parisiens, sans vouloir leur faire offense.
- Et lorsque je suis arrivé, ils en étaient à 18 matchs, plus de quatre ans au début, encaissés.
- Une seule victoire, c'est une catastrophe.
- Oui, avec certains qui ne tiennent pas plus de 20 minutes, qui n'ont pas la condition physique.
- D'autres qui ont autre chose à faire le dimanche matin.
- Donc, on peut dire une équipe de bras cassés, un peu.
- Voilà, un peu.
- Et avec, je le dis, avec beaucoup d'amour.
- Oui, parce qu'ils sont formidables.
- Un mois et demi avec eux, à la limite, qu'ils aient les bras cassés, ce n'est pas grave au foot.
- Voilà, et la tête.
- Et donc, votre défi, c'est quoi ? Mon défi, c'est de les faire jouer ensemble, ce qui n'est pas simple.
- Parce que j'avais l'impression d'être à mes primes amour lorsque je m'amusais à coacher mon fils aîné.
- Quand il avait 18 ans.
- Quand il avait 6 ans.
- Je me souviens que, quelquefois, il regardait le ciel ou il faisait des châteaux de sable au lieu de s'intéresser au ballon.
- Donc, j'ai revu ça, mais avec des adultes.
- À savoir, une grande difficulté à se concentrer davantage que 5 minutes.
- Et surtout, se concentrer tous ensemble.
- Donc, une tâche ardue, mais une tâche ô combien passionnante.
- Oui, parce qu'il y a des personnages auxquels on s'attache.
- Par exemple, moi, je me suis attaché à Pépito, qui est un vrai personnage.
- Il veut la fainéance de l'histoire.
- Il y a aussi cet entraîneur qui n'a jamais été entraîneur de sa vie, mais qui fait ce qu'il peut.
- Et d'un autre côté, lorsqu'on regarde le programme, on se dit, mais c'est ça, en fait.
- C'est ça, le vrai football.
- C'est ça, la passion des Français du football.
- Ce n'est pas forcément les grands joueurs qu'on connaît.
- Je trouve qu'on retrouve les racines de ceux qui, tous les dimanches, jouent avec passion et...
Transcription générée par IA