single-emission.php

Par avec Katia Chapoutier

Katia Chapoutier, comment accepter de donner un organe ?


Diffusé à l'occasion de la Journée Mondiale du Don d'Organe du 17 octobre, ce documentaire porteur d’espoir, co-produit par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, recueille la parole rare et intime des familles de donneurs d’organes
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec Katia Chapoutier.
- Bonjour Katia, vous êtes journaliste réalisatrice.
- Vous traitez de sujets graves, de sujets lourds, mais néanmoins au cœur de la société.
- On avait parlé avec vous du suicide.
- Et là, vous vous êtes intéressée aux dons d'organes.
- Les familles qui ont accepté de donner les organes de leurs proches décédés dans des conditions souvent tragiques avec une décision à prendre assez rapidement.
- C'est un sujet lourd, difficile.
- D'ailleurs, c'est diffusé sur France 3 au Verre-Gronalpe.
- Ce sera ce soir à 22h50.
- Mais on peut voir ce document sur France.tv.
- Aujourd'hui, tout le monde a accès à cette plateforme de France Télévisions.
- Les chaînes ont eu peur, France Télévisions a eu peur de programmer en national ce sujet.
- En fait, c'est beaucoup plus facile de parler du don d'organes du côté des receveurs.
- Parce que c'est la vie, parce que c'est la prouesse.
- Parce que...
- Alors qu'en fait, si on ne parle pas des donneurs, il n'y a pas le premier maillon.
- Et sans donneurs, il n'y a pas de don, il n'y a pas de suite.
- Et moi, je trouve ça très intéressant et très puissant de se dire que dans le pire moment de notre vie, on est capable de dire oui.
- Et je ne suis pas sûre.
- Moi, je donne mes organes et clairement, et ma famille le sait, mais je ne suis pas sûre que j'aurai la force dans un moment équivalent d'accepter de donner les organes de mes proches, même si la loi, au départ, dit qu'on est tous donneurs.
- Mais dans la...
- Voilà.
- Si on sait que la personne est donneuse, j'ai envie de dire qu'il n'y a pas de discussion.
- Mais si ce n'est pas si clair et que la famille doit se positionner, c'est une responsabilité énorme.
- C'est ce qu'on voit dans le document.
- C'est-à-dire qu'ils sont confrontés, la plupart ont été confrontés à la mort sans savoir ce que voulait la personne décédée.
- Mais pour rebondir sur la question des rêves, automatiquement, on ne prend pas l'organe.
- C'est-à-dire que lorsqu'on meurt, automatiquement, on n'est pas donneur si on...
- On n'a pas signifié qu'on ne le voulait pas ? En fait, déjà, il faut qu'il y ait certaines conditions.
- Il faut qu'il y ait une mort encéphalique, c'est-à-dire que le corps continue à fonctionner, soit avec des machines, etc.
- Donc, c'est un petit pourcentage de la population.
- Mais forcément, comme le dit une des personnes dans le film, la famille est dans la chambre autant que la personne qui est sur le lit.
- Et donc, forcément, il y a une discussion avec eux.
- Si la personne s'est prononcée, fin de la discussion, la famille n'a plus qu'à transmettre.
- Mais si la personne ne s'est pas prononcée, et c'est tout l'enjeu de ce film, c'est à la fois de saluer ces personnes qui ont fait un choix qui va impacter toute leur vie.
- Parce qu'à partir du moment où on vous...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/