Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média aujourd'hui avec une femme formidable, Céline Lys.
- On dit Lys ou Lys ? Lys.
- Lys Raoult, vous êtes rédactrice en chef de ce nouveau magazine, Zèbre et compagnie.
- C'est un trimestriel, trimestriel original, le magazine de la neurodiversité.
- Ne partez pas, la neurodiversité ça s'adresse à tout le monde.
- Ça concerne tous les dyslexies, la dyslexie, le spectre de l'autisme.
- Ce sont en fait tous ces troubles, comment on peut dire, mentaux.
- Alors non, c'est de la neuroatypie, c'est-à-dire que pour moi ce n'est pas du trouble mental, c'est de la neurodiversité, de la neuroatypie.
- Donc dans les neuroatypiques, on met tout le peuple, je dis le peuple parce qu'ils sont nombreux, c'est 8% de la population, des dys, dyslexiques, dyspraxiques, dysorthographiques, dyscalculiques, enfin il y en a pour tout le monde.
- Les TDAH, les personnes avec un trouble déficit de l'attention avec hyperactivité, les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme.
- Mais la neurodiversité, c'est plus que les troubles, c'est beaucoup plus large.
- Il y a aussi toutes les personnes qui sont HPI, hauts potentiels intellectuels, qui sont neurodivers.
- En fait, c'est tous les gens qui ne sont pas dans la norme.
- Et la norme, vous le savez, c'est une construction sociale, c'est quelque chose qui ne descend pas du ciel.
- Et donc d'où est partie l'idée ? Alors je rappelle, quand je dis que vous êtes une femme formidable, vous êtes une femme formidable.
- Oui.
- Vous avez...
- Oui.
- Vous avez lancé le magazine Rose, qui est un magazine destiné à l'information autour des cancers du sein, au départ.
- De tous les cancers, des phénomènes de cancer.
- Mais au départ, c'était le cancer du sein, non ? Non, en fait, on écoute une partie sur tous les cancers, en fait.
- Tous les cancers.
- Vous avez aussi participé à faire voter cette loi pour le droit à l'oubli en matière d'assurance pour les malades du cancer.
- Parce qu'il faut rappeler qu'il n'y a pas très longtemps, quand on avait un cancer, il fallait le déclarer à l'assurance.
- Il fallait le déclarer pendant 20 ans.
- Après la fin des traitements.
- Absolument.
- Et du coup, vous obteniez...
- Et aucun prêt, parce qu'évidemment, les assureurs avaient peur.
- En fait, l'idée, c'était d'enlever l'idée de cancer et de mort, et qu'on peut avoir une rémission aussi du cancer.
- Et c'est ça qui a été très compliqué à faire changer dans les mentalités.
- Oui, alors c'est-à-dire que, plus que rémission, c'est guérison.
- Quand on a commencé Rose Magazine, moi, ces histoires d'assurance étaient très éloignées de moi.
- Et un jour, c'est une lectrice qui nous a envoyé un message en nous disant, je me souviens très bien, je le vois que c'était comme hier, disons, je suis infirmière, j'ai eu un cancer il y a 18 ans, qui a été guéri il y a 18 ans, sans récidive, cancer non métastatique, voilà, je suis guéri, et je dois faire un emprunt pour me racheter...
Transcription générée par IA