Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média, c'est aujourd'hui, ce sont deux rééli...
- Ah va, je recommence, normalement on serait enregistrés, je dis on la refait.
- Voilà, on la refait, le supplément média avec Fred Garzon, vous êtes réalisateur, et Jean-Louis Pérez, vous êtes le producteur de cette série documentaire, Kerviel, un trader, 50 milliards, c'est sur la plateforme Max, c'est un document absolument exceptionnel, on était en train d'en parler, c'est pour ça que j'étais un petit peu perturbée par ce que j'étais en train de dire, parce que c'est une plongée au cœur de cette affaire hors normes, Jérôme Kerviel qui a détourné, enfin détourné, qui a investi 50 milliards d'euros au nom de la Société Générale, en toute...
- Qui a pris des positions pour 50 milliards, voilà.
- 50 milliards de positions, c'est plus que les fonds propres de la banque.
- Ce qu'on appelle les positions, ça veut dire qu'on en met...
- Oui, avec des actions, voilà, et puis on attend que ça monte ou que ça descende pour pouvoir retirer sa mise, ou alors avoir des pertes, et puis chaque jour, on regarde les pertes, les pertes, les pertes, et là, ça commence à être vertigineux pour lui.
- Ou les gains, les gains, les gains.
- Comment vous avez réussi à le convaincre de faire un documentaire ? Parce que, évidemment, Jérôme Kerviel, pour nos auditeurs, est présent dans ce documentaire, c'est un des témoignages forts, mais il y a aussi le patron de la Société Générale et le patron des marchés.
- Et on voit les trois hommes qui racontent l'histoire, c'est formidable.
- C'est ça, c'est une quinzaine de voix, en fait.
- L'idée était de se plonger au cœur de cette affaire et de rencontrer qui étaient les actrices et les acteurs de cette affaire.
- Donc oui, Jérôme Kerviel est très présent, mais...
- C'était le point de départ, en fait.
- C'était le point de départ, c'est une rencontre que j'ai eue avec lui, et puis il a dit OK, on s'est rencontrés avec Fred, Feltekian, chez Max, et puis on s'est dit que c'était un bon point de départ, mais ce n'était pas suffisant, et on s'est mis à travailler.
- Oui, et il faut dire que la réalisation est exceptionnelle, c'est-à-dire que c'est un thriller.
- C'est vraiment, on est capté dès les premières minutes, parce que c'est haletant, en fait, parce qu'on a la musique, on a la façon dont vous avez fictionné, mais de façon extrêmement subtile.
- Alors tout est vrai, hein ? Oui, oui, tout est vrai.
- Non, mais quand je dis fictionner, c'est l'image.
- Non, ce qui est vrai, c'est...
- On est vraiment dans le loup de Wall Street, dans les images, dans la musique, dans le rythme.
- Il y avait tous les éléments qui constituent un thriller.
- Vous êtes là avec le Besson, ça aide un peu.
- Vous avez réalisé beaucoup de films de cinéma.
- Oui, en fait, les séries, la fiction aide à trouver ces axes de narration, mais il...
Transcription générée par IA