Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Sud Radio Média avec Gilles Gansban et après France 3, nous allons sur TF1.
- Nous filons sur TF1 pour l'Astarac, Gilles.
- Oui, avec Marlène Schaaf.
- Marlène Schaaf, c'est une icône de l'Astarac.
- Avant répétitrice et maintenant, vous êtes une coach qui entoure ses élèves.
- Comment vous les considérez ? Parce que ça doit être compliqué, au bout de 3-4 mois, de mettre une distance.
- Il y a sûrement des choses que nous, on ne voit pas à l'écran, qui viennent vous parler, se confier à vous.
- Quelle position vous avez et quelle différence entre la répétitrice et puis maintenant, un peu la confidente ? Écoutez, c'est une très bonne question.
- Je pratique les mêmes méthodes que je pratiquais lorsque j'enseignais en formation supérieure.
- J'essaie de toujours mettre une certaine distance.
- Entre les élèves et moi, ce que je leur dis souvent, la frontière entre le coach et le psy peut parfois être un petit peu floutée.
- Donc, j'essaie toujours de mettre une petite distance.
- Je suis là pour eux pendant les cours.
- Évidemment, ils savent qu'ils peuvent toujours venir me parler.
- Mais c'est vrai que même quand j'étais répétitrice, je n'aimais pas qu'on dise de moi que j'étais une maman.
- Parce que je ne suis pas une maman.
- Je suis une coach, une accompagnante.
- Même pas une grande sœur ? Non, une coach, une accompagnante.
- On n'est pas de la même famille.
- Je ne connais pas leur intimité.
- Ils ne connaissent pas la mienne.
- Je pense que c'est important de mettre des frontières.
- Une rigueur, finalement.
- Et puis, ça permet d'être plus dur avec eux, du coup.
- Parce que des fois, on vous trouve dur avec eux.
- Ça permet ça, j'imagine ? J'espère que le mot que vous voulez dire, c'est juste plus que dur.
- Allons directement là-dessus.
- Est-ce que vous, vous regardez les réseaux sociaux, où, évidemment, l'Astarac, il y a beaucoup de gens qui réagissent, qui disent tout et n'importe quoi ? Est-ce que vous vous blindez ou vous regardez quand même tout ce qui se dit, surtout après le débrief ? Alors, je ne regarde pas tout ce qui se dit.
- En revanche, évidemment, comme moi, j'ai mes propres réseaux sociaux, je m'en occupe, c'est moi qui m'en occupe.
- Donc, évidemment, lorsqu'on me tag ou quoi que ce soit, je vois les messages.
- Mais en revanche, non.
- Je ne me blinde pas.
- Je ne sais pas comment on se blinde par rapport à ça.
- C'est très difficile de mettre de la distance.
- Moi, j'essaye de faire les choses avec bienveillance et sincérité, mais je reste un être humain très perfectible.
- Parfois, je dis des choses qui viennent sur le moment, comme tous.
- Et la sentence derrière est dure et rude.
- Si vous avez des conseils pour m'aider à gérer ça, je veux bien prendre.
- On s'en gardera tout de même parce que c'est très sensible, c'est très compliqué.
- C'est un vrai métier.
- Oui, et puis de nos jours, moi, ce...
Transcription générée par IA