Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec aujourd'hui notre ami Vincent Fergnaud, que vous pouvez écouter tous les dimanches sur Sud Radio, Place du Marché.
- C'était légal d'être dimanche.
- Ça va être Fergnaud fait le marché maintenant.
- Ah oui, ça a changé.
- C'est statutaire, parce qu'il y a mon nom dedans, c'est statutaire.
- Fergnaud fait le marché, Place du Marché, c'était l'émission de Jean-Luc Petit-Renaud.
- Il est qui l'a animé sur Sud Radio.
- Il a été évidemment très présent sur plusieurs fréquences de radio, à la télévision.
- J'étais son successeur, j'espère digne.
- Donc on a appris que Jean-Luc était décédé vendredi, à l'âge de 74 ans.
- Il a évidemment été une figure marquante à la télévision.
- Il a fait énormément pour la gastronomie, pour la restauration, pour les chefs.
- Vous, vous le connaissiez.
- Quelle image, qu'est-ce que vous pouvez nous dire de lui ? C'est qui Jean-Luc pour vous ? Jean-Luc, d'abord, il m'a fait démarrer à France 3.
- A l'époque, je travaillais déjà à France 2.
- Il m'a fait démarrer à France 3 dans une série qui s'appelait Les Contes Savoureux de la Mer.
- En fait, il parcourait les littoraux pour aller voir les chefs en littoral.
- Et puis, comme il ne pouvait pas tout faire, parce qu'il avait beaucoup d'activités, il m'a donné l'occasion de commencer comme ça, cette itinérance que je n'ai jamais quittée.
- Et c'est vraiment l'image de Jean-Luc.
- C'était un saltimbanque.
- Vous savez, dans La Plaine, Les Baladins, S'éloignons des jardins, le poème d'Apollinaire, c'est vraiment lui, un saltimbanque de la cuisine.
- Parce qu'Auvergnat, de naissance, un clermontois, il l'a fait connaître, en fait, après Jean-Pierre Coff, puisque c'est la génération tout de suite suivante, il a fait connaître la bouffe de terroir, la cuisine de terroir, les chefs de région.
- Alors, c'est drôle qu'ils ont prononcé le mot saltimbanque, au début, quand il était à Clermont-Ferrand, il avait une troupe de théâtre, il voulait être comédien, et il avait été interviewé à l'époque, il râlait déjà, vous allez voir, c'est une archive d'Alina.
- La création à Clermont-Ferrand est très difficile.
- Je veux dire par là que je suis d'origine clermontoise, je suis un acteur domicilier à Clermont-Ferrand, et je rencontre beaucoup de difficultés à être coproduit par les villes de Clermont-Ferrand ou la région.
- Je veux dire par là que j'ai l'impression qu'il n'y a pas, un intérêt vivant pour tout ce qui dépend de la création, la création théâtrale notamment.
- Je crois que d'autres troupes clermontoises rencontrent ce problème, sûrement à une échelle moindre, parce qu'ils font beaucoup d'interprétations d'auteurs.
- Mais lorsqu'on est auteur de son texte, qu'on est créateur, on rencontre quand même quelques difficultés.
- Il écrivait remarquablement bien.
- Vous pensez qu'il avait été comédien ? Oui, bien sûr.
- Et ce qui est rigolo aussi, rigolo si on peut dire, en tout cas, c'est que Jean-Pierre Coff aussi était issu du spectacle.
- C'est vrai, vous avez raison.
- Nos grands critiques et nos grands journalistes gastronomiques sont souvent issus...
Transcription générée par IA