Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec Jérôme Deverdière, bonjour.
- Bonjour Valérie, bonjour Gilles.
- Auteur, journaliste, je rappelle vos excellents livres.
- C'est gentil.
- Non mais c'est vrai, on a fait des coups de cœur.
- C'est vrai, vous êtes une de mes premières lectrices.
- Voilà, coup de cœur des libraires, on en avait parlé.
- Et donc ce soir, sur Paris 1ère, 21h05, la 250ème édition, émission de la revue de presse.
- Déjà 250 émissions.
- Puis il y a un coup de vieux.
- Vous ne les faites pas.
- C'est gentil.
- C'est la seule émission satirique de la télévision.
- C'est peut-être pour ça qu'elle dure.
- Oui, mais c'est quand même une émission qui est devenue mythique, incontournable.
- Oui, c'est devenu un peu culte, presque.
- Enfin, je ne veux pas être prétentieux, mais c'est vrai.
- Ce qui est très marrant, c'est que comme toutes les émissions à la télévision, la télévision est quand même devenue un média relativement âgé.
- Du côté des téléspectateurs.
- Et je commence à avoir des gamins, vraiment, de 20 ans, qui viennent me voir par rapport à l'émission.
- Alors, ils ne la regardent pas du tout à la télé, mais ils regardent les extraits de l'émission sur les réseaux sociaux, sur TikTok, sur Instagram, etc.
- Et donc, il y a une transmission comme ça, c'est assez amusant.
- Vous vous souvenez de la première ? Oui, je me souviens de la première.
- Ça s'appelait la revue de presse du théâtre des Deux-Ânes.
- Exactement.
- Et c'était au théâtre des Deux-Ânes.
- D'ailleurs, j'y ressorte pour une publication.
- Sur les réseaux sociaux, j'ai ressorti des photos, un peu un avant-après.
- Et alors, on est un peu plus jeunes.
- Mais surtout, l'espace est beaucoup plus petit.
- Enfin, on voit que l'émission a pris du volume.
- Mais oui, je me souviens très bien de cette première émission.
- Et un de nos premiers invités, c'était Michel Rocard.
- Et en fait, ce qui est marrant, parce qu'à chaque fois, on a un invité politique.
- Et ce qui est marrant, c'est qu'en réalité, on a traversé trois générations de politiques, trois générations de politiques, c'est-à-dire la génération Mitterrand-Chirac, qui était déjà un peu sur le départ, quand on a commencé en 2007, mais qui était encore là quand même.
- Ensuite, on a eu la génération Sarkozy-Hollande.
- Et maintenant, on a la génération Macron.
- Est-ce qu'ils ont de l'humour encore dans la politique ? Est-ce qu'il y a une différence ? Il y a des différences.
- C'est-à-dire que la génération justement Mitterrand-Chirac, en fait, c'est pas qu'ils avaient plus d'humour, ça ne se calcule pas comme ça, mais ils...
- Ils s'en moquaient un peu de savoir si on...
- Ils étaient habitués à ça, d'une part.
- Et ensuite, ils avaient suffisamment de pouvoir eux-mêmes pour non pas nous faire dire...
- Mais ils passaient au-dessus, quoi.
- Mais qui sont les plus drôles, la gauche ou la droite ? Ah, ça c'est...
- Alors, est-ce qu'il y a un humour de droite, un humour de gauche ? Est-ce que l'humour...
Transcription générée par IA