Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec Laure Boulot, bonjour, merci d'être avec nous.
- Ancienne footballeuse internationale française, vous êtes consultante pour Canal+, et vous réalisez votre premier documentaire avec, je ne sais pas comment on dit, Mathieu Despeau, c'est ça ? Oui, tout à fait.
- Mathieu Despeau, nous on a adoré avec Gilles Vraiment.
- Ah oui, Vraiment.
- Vous êtes pionnière au Japon, vous vous êtes immergée dans ce Japon très mystérieux, Japon très masculin, et vous avez voulu aller à la rencontre de cinq femmes qui sont devenues des pionnières, comme le dit le titre du documentaire.
- Comme vous, vous l'avez été au foot, c'est comme ça.
- Et comme vous l'avez été au foot, dans cinq domaines où ces cinq femmes excellent, parce qu'elles sont pionnières, elles ne sont pas nombreuses.
- Il y en a une qui fait du saké.
- Il y en a une qui est, alors qui est un milieu très, très masculin.
- Une qui dessine des mangas.
- Une femme sumo, parce qu'elles sont là aussi pour faire ça.
- Une femme chef sushi.
- Bref, tout ça, ce sont des sujets.
- Et puis une footballeuse, évidemment, puisque vous avez voulu aller voir.
- Comment ça s'est passé ? C'est vous qui avez eu l'idée ? Comment, comment c'est, quelle est la genèse du doc ? En fait, je fais déjà des documentaires dans le foot.
- Je fais une petite pastille qui s'appelle 24h.
- Quatre heures de boulot et j'avoue que je m'éclate à faire ça et j'ai tendance à ne pas vouloir être dans une routine professionnelle.
- Donc, c'est vrai que je m'éclate.
- Aujourd'hui, il va y avoir la Ligue des champions.
- C'est des journées de foot, d'analyser les matchs, etc.
- Mais j'ai besoin aussi de cet oxygène et pour me sentir 100% épanouie, d'aller voir d'autres choses.
- Je suis très curieuse et j'avais envie de sortir un petit peu de ma zone de confort.
- Oui.
- Je m'en éloigne pas, pas complètement, mais voilà, en tout cas, j'ai quitté un tout petit peu le foot pour aller faire un documentaire un peu plus sociétal, un peu plus voyage aussi.
- Mais qui a eu l'idée de vous impliquer dedans ? C'est les gens d'Upside, les producteurs, ça s'appelle les nouveaux éclaireurs, c'est une collection.
- Les nouveaux explorateurs, oui.
- Et c'est vous qui avez, on est venu vous chercher ? Alors, j'ai fait un tour.
- Oui.
- J'ai fait un documentaire avec eux sur une équipe féminine en Arabie saoudite, l'équipe nationale.
- Et c'est vrai que ça paraît un peu loufoque comme ça, mais j'ai quand même rencontré la première équipe nationale de l'histoire.
- Et en fait, on a fait ce documentaire ensemble et je pense qu'on a, je ne sais pas, ils m'ont vu en immersion totale dans un, enfin, ils m'ont vu faire du foot au milieu d'une place dans un village.
- Oui.
- Alors que clairement, les femmes là-bas ne jouent pas trop au foot.
- Et je pense que ça leur a plu de voir comment je me comportais dans des milieux pas familiers.
- Et ça a été le début de l'histoire.
- Donc après, on a fait quelques rendez-vous et on s'est dit qu'il fallait qu'on fasse quelque chose ensemble avec Upside notamment.
- Mais il y a aussi Flab, la boîte de production, qui est avec Canal+.
- Donc c'est des personnes qui me connaissent au quotidien depuis 20 ans, 8 ans.
- Et qui, de toute façon, voulaient continuer.
- Et qu'on fasse des projets ensemble.
- Et on commence par ce projet-là, en tout cas.
- Est-ce que le point commun de ces 5 femmes que vous avez rencontrées, puisqu'elles sont, encore une fois, des pionnières dans des métiers d'hommes.
- On voit que la jeune femme, par exemple, qui fait du saké, elle est la seule femme au Japon à faire du saké.
- C'est la maître sushi.
- C'est que des hommes.
- Alors, on découvre plein de trucs en plus.
- Parce qu'on apprend que ce ne sont que des hommes.
- Puisque les sushis se font au comptoir.
- Et qu'ils doivent être capables de discuter politique.
- Et autre chose, Valérie, que j'ai appris, vous allez pouvoir nous l'expliquer, Laure.
- C'est qu'au départ, l'art du sushi, elle n'y avait pas accès parce...
Transcription générée par IA