Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec Georges-Marc Benhamou.
- Bonjour, merci d'être avec nous.
- Bonjour les amis.
- Journaliste, essayiste, réalisateur, producteur.
- Vous êtes là en tant que producteur ce matin pour parler des aventures de la jeune Georges Sand qui va être diffusée ce soir à 21h05 sur France 2.
- Donc bon voilà, on a parlé...
- Et déjà disponible sur France.tv.
- Déjà disponible sur France.tv, absolument.
- Pour faire un épisode.
- Et donc, nous on a adoré.
- Franchement, on a été emporté par cette fiction avec une Nine Durceau qui incarne cette jeune Georges Sand qui est flamboyante, qui est une comédienne rare et étonnante.
- Racontez-nous un petit peu la genèse de ce projet.
- Parce que Georges Sand, c'est très vaste.
- C'est une femme exceptionnelle qui a une vie d'une richesse incroyable.
- Et là, vous avez décidé de faire...
- Un coup de projecteur sur cette jeunesse.
- Oui, on avait fait il y a trois ans, je crois, une série qui s'appelait Les aventures du jeune Voltaire.
- Et justement, ça avait très bien marché.
- On avait vraiment rencontré notre public et en replay.
- Sans parler aujourd'hui, d'ailleurs, le replay Georges Sand, c'est des centaines de milliers de personnes qui l'ont vu avant la diffusion.
- Enfin, on peut en parler.
- Et donc, il s'agissait de trouver avec Anne Holmez, la patronne des programmes et des fictions de France Télévisions, d'autres génies insolents.
- Et on sait...
- On s'est arrêté sur Georges Sand après la liberté de blasphémer, la liberté fondatrice de Voltaire, la liberté des femmes, l'émancipation, les combats de Georges Sand qui sont incroyables quand elle est jeune.
- Incroyable, absolument.
- Et puis, je vais vous dire, moi, je m'emmerde devant les séries historiques très souvent.
- Donc, je fais des séries historiques qui sont...
- Que j'espère, que j'espère qu'elles sont plus galopantes, qui sont plus accrocheuses.
- Avec plus de dramaturgie.
- Avec une dramaturgie.
- Beaucoup de dramaturgie.
- Les personnages, il y a de la profondeur dans les...
- On espérons, on espérons.
- On fait tout pour ne pas s'ennuyer.
- Mais tous les autres personnages ont de la profondeur, ce qui permet d'avoir une vraie dramaturgie, de ne pas avoir qu'un seul rôle principal qui a une histoire.
- Il faut dire que c'est réalisé par Rodolphe Tissot.
- Et donc, ce choix de Nine Durceau, qui a déjà joué dans des films, mais plutôt des seconds rôles.
- Donc, le pari de la choisir, comment vous l'avez choisi ? Moi, je l'ai découvert...
- J'ai découvert, en fait...
- J'ai découvert ses interviews, j'ai découvert une personnalité assez incroyable.
- Comment s'est fait le casting ? Écoutez, le hasard.
- Le hasard au sens Rodolphe Tissot, formidable réalisateur qui découvre un univers.
- Donc, on se posait la question au début, mais c'est comme ça dans tous les grands films.
- Si on n'a pas notre Georges Sand, c'est-à-dire une actrice brune avec un tamat qui incarne Georges Sand, comment on fait, quoi ? Donc, on n'a pas trouvé dans les actrices, entre 25 et 30 ans, puisqu'elle est entre 25 et 30 ans, on n'a pas trouvé la fille qui nous convainquait.
- Et donc, on a lancé, avec la directrice de casting, Rodolphe Tissot, un casting.
- Alors, ils m'ont proposé, ils sont venus me voir en me proposant 40 comédiennes plus ou moins confirmées, dont certaines assez confirmées.
- J'ai dit, écoutez, vous allez passer 3 mois à faire des castings.
- On a commencé à se dire, on va en caster un peu moins, quand même, parce que c'est beaucoup de temps, de l'argent.
- Donc, je commence à rayer des actrices qui ne me semblaient pas convaincantes, quoi.
- Et puis, je vois dans la liste, que Nine Durceau, fille d'Inès de Lafraissange, Inès que j'adore, qui est une vieille camarade, etc.
- Je me suis dit, oh, les filles d'eux, etc.
- Non, non, laisse-la, laisse-la.
- Bon, alors, on en a laissé 28 sur 40.
- On a enlevé 12, 12 actrices.
- Et donc, sur ces 28 comédiennes, Nine, qui était probablement la moins connue, nous a, pardon l'expression, pété à la gueule.
- C'est-à-dire qu'on n'était pas au casting, ni Rodolphe, ni moi.
- On a vu les 28 comédiennes qui ont fait 28 essais.
- On s'est appelés, et moi, je l'ai laissé parler.
- Il...
Transcription générée par IA