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Par avec Philippe Juvin

Philippe Juvin, député Droite Républicaine des Hauts-de-Seine et membre de la Commission des finances, répond aux question de Benjamin Glaise


Philippe Juvin, député Droite Républicaine des Hauts-de-Seine et membre de la Commission des finances, répond aux question de Benjamin Glaise
Les invités

Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.

Par Benjamin Glaise avec Philippe Juvin

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"L'élection d'un démocrate ne réglera pas tous les problèmes que l'Europe connaît face aux Etats-Unis."

Benjamin Glaise : Parole de député Sud Radio, parlons vrai avec mon invité ce matin, Philippe Juvin, député de la droite républicaine des Hauts-de-Seine, membre de la commission des finances. Encore chef du service des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris, bonjour.

Philippe Juvin : Bonjour, oui j'ai toujours gardé mon activité hospitalière depuis que j'ai été élu, ça fait maintenant des années.

Benjamin Glaise : Bon, merci d'être avec nous ce matin. Un mot pour commencer sur Joe Biden qui renonce donc à l'élection présidentielle. C'est une sage décision selon vous ?

Philippe Juvin : On a probablement vu, malheureusement, le spectacle qu'il donnait lors des différents débats où on voyait bien qu'il était très diminué. Maintenant, est-ce une bonne décision pour l'Europe ? D'abord, il faut prendre les choses avec circonspection. Ne vous faites aucune illusion, tous les présidents des Etats-Unis, et c'est normal d'ailleurs, défendent d'abord les intérêts des Etats-Unis. Certains sont plus protectionnistes que d'autres, Trump probablement beaucoup plus, et sa réélection nous poserait problème. Mais ne croyez pas que l'élection d'un démocrate réglera tous les problèmes que l'Europe connaît face aux Etats-Unis.

Benjamin Glaise : Venons-en à la politique française, Philippe Juvin, ça y est, les instances de l'Assemblée sont en place, l'ensemble des postes ont été attribués. Attribués, quand on écoute les un et les autres, on a l'impression que tout le monde a perdu sur cette bataille de l'Assemblée. C'est vous qui l'avez gagné finalement, la droite républicaine ?

Philippe Juvin : D'abord, il n'y a pas de majorité absolue, c'est une grande nouveauté. il n'y a pas de majorité absolue, et il y a même une difficulté à créer des majorités relatives. Donc c'est vrai qu'il y a une difficulté particulière dans cette Assemblée. Le deuxième point, c'est que la droite républicaine, c'est-à-dire les républicains, ont une position qui est assez intéressante parce que nous sommes une sorte de groupe pivot.

"Premier objectif, apaiser le pays."

Benjamin Glaise : Vous êtes en position de force dans cette Assemblée ?

Philippe Juvin : Exactement, et sans les républicains, sans la droite républicaine, les décisions sont difficiles à prendre. Donc nous avons un rôle important, et donc nous avons une responsabilité importante.

Benjamin Glaise : Et une surreprésentation dans les instances de l'Assemblée ?

Philippe Juvin : Si vous me permettez de parler du fond, nous avons une responsabilité importante. C'est-à-dire que nous avons désormais la responsabilité de mettre sur la table de l'Assemblée des textes qui vont permettre d'améliorer le quotidien des Français, et évidemment l'avenir du pays, je pense aux questions des équilibres budgétaires et de la dette. Et les républicains doivent maintenant jouer pleinement leur rôle. C'est ce qui a été appelé par Laurent Wauquiez le pacte législatif, une plateforme législative.

Benjamin Glaise : Qui est présentée d'ailleurs aujourd'hui, vous avez des mesures en particulier, vous voulez y figurer dans ce pacte législatif ?

Philippe Juvin : Je pense qu'on peut les résumer sous deux types, il y a beaucoup de mesures. Il y a deux objectifs principaux. Premier objectif, apaiser le pays. Des millions de Français, brutalement, se sont mis à détester d'autres millions de Français. Il faut absolument apaiser le pays, parce que si nous n'apaisons pas le pays, aucun pacte social n'est possible, aucune réforme n'est possible. La deuxième priorité de notre pacte législatif, elle doit être de reprendre le contrôle. Reprendre le contrôle dans la rue, reprendre le contrôle à l'école, reprendre le contrôle aux frontières, reprendre le contrôle dans les comptes publics. (...)

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