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Par avec Jean-Philippe Tanguy

Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme, répond aux question de Benjamin Glaise


Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme, répond aux question de Benjamin Glaise
Les invités

Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.

Par Benjamin Glaise avec Jean-Philippe Tanguy

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Comment Emmanuel Macron peut prétendre avoir encore un peu d'autorité pour mener les réformes qui nous attendent ?"

Benjamin Glaise : Parole de député Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, quatrième circonscription, membre du bureau national du RN. Jean-Philippe Tanguy, bonjour.

Jean-Philippe Tanguy : Bonjour, merci pour votre invitation.

Benjamin Glaise : Merci à vous d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. A trois jours du début officiel des Jeux Olympiques, Emmanuel Macron sera l'invité ce soir du 20h de France de 20h10. Qu'attendez-vous de la prise de parole du président et est-elle légitime à vos yeux ?

Jean-Philippe Tanguy : Légitime oui, président des Français, je n'attends pas grand-chose. Monsieur Macron a fait une dissolution qu'il a largement perdue après avoir perdu les élections européennes. Jordan Bardella a fait deux fois plus de voix que sa candidate et il n'en tire strictement aucune conclusion. On peut dissoudre, c'est un pouvoir souverain du président de la République, mais on sait très bien que le général de Gaulle qui a écrit et pensé ces institutions disait que si le président de la République était aussi contredit par les électeurs et les électrices, eh bien il devait partir. Donc je ne comprends pas très bien aujourd'hui ce que veut faire Emmanuel Macron, comment il peut prétendre avoir encore un peu d'autorité pour mener les réformes qui nous attendent et surtout, j'espère qu'il va enfin parler aux Français des vrais dossiers, à savoir le tsunami budgétaire, la purge sociale qui arrivera malheureusement cet automne. La Cour des comptes a révélé, dans une indifférence, il faut dire, générale du gouvernement, qu'il fallait faire 50 milliards d'économies en deux ans et qu'il fallait augmenter les impôts de 21 milliards d'euros. Donc ça c'est ce qui arrive aux Français, ce n'est pas les palabres de monsieur Macron.

"On doit tous s'arrêter pour la cérémonie d'ouverture mégalomaniaque de monsieur..."

Benjamin Glaise : Emmanuel Macron qui, selon l'Élysée, devrait parler des Jeux Olympiques, des Jeux Paralympiques, mais également de la politique nationale, des situations politiques nationales. C'est un moment où il demande une trêve politique pour les Jeux Olympiques, ça vous surprend ?

Jean-Philippe Tanguy : Mais c'est tout et son contraire, c'est-à-dire qu'on va parler politique, et en même temps il va demander aux oppositions de se taire. Écoutez, moi les Jeux Olympiques, je suis très fier qu'ils soient en France, mais le destin et le quotidien de nos compatriotes ne s'arrêtent pas aux Jeux de Paris ou dans les quelques villes qui ont la chance d'accueillir ces événements. Donc ça fait maintenant des mois que tout tourne autour de ces JO. Moi je suis désolé, j'ai été élu député de la 4e circonscription de la Somme, et à peine élu, je pars en vacances, enfin des vacances imposées. On a l'impression que tout va bien en France, donc on a été réélu, et on va partir sans avoir traité aucun sujet de pouvoir d'achat, aucun sujet budgétaire, aucun sujet sur la rentrée des classes, sur l'actualité sociale, la relance de la croissance, bref, rien.

Benjamin Glaise : Parce qu'aujourd'hui il n'y a pas de date prévue, fixée, pour un retour à l'Assemblée, vous concernant, concernant les députés ?

Jean-Philippe Tanguy : Il n'y a aucune date prévue, mais c'est pire que ça, c'est-à-dire qu'aux deux droits on aurait pu se réunir pour traiter un certain nombre de sujets, on aurait pu demander une session extraordinaire, puisque les circonstances qu'affronte notre pays sont elles-mêmes extraordinaires, et rien, voilà, on doit tous s'arrêter pour la cérémonie d'ouverture mégalomaniaque de monsieur...

Benjamin Glaise : Parce qu'on n'a pas de nouveau gouvernement aussi, vous le savez ?

Jean-Philippe Tanguy : Oui, c'est la première fois de l'histoire de la 5e République que les Français ne savent pas par qui ils vont être gouvernés, avec une situation ubuesque, où on a des ministres députés, ou des députés-ministres, je ne sais plus comment il faut les appeler, à peine étaient-ils revenus à l'Assemblée, ils auraient pu se faire discret au moins, bon, ils auraient pu avoir une certaine tenue ? Non, non, on a entendu monsieur Darmanin, ministre de l'Intérieur en exercice, et monsieur Feneau, ministre de l'Agriculture, pour ceux qui s'en souviennent, puisqu'il ne fait strictement rien pour résoudre la crise agricole, s'invectiver dès la première minute à l'Assemblée nationale, et faire de la politique politicienne, donc moi je suis consterné. (...)

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