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Par avec Agnès Pannier-Runacher

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et députée Ensemble du Pas-de-Calais, est l'invitée politique de Benjamin Glaise


Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et députée Ensemble du Pas-de-Calais, est l'invitée politique de Benjamin Glaise
Les invités

Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.

Par Benjamin Glaise avec Agnès Pannier-Runacher

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"C'est quoi le quotidien, déjà, d'une ministre démissionnaire ?"

Benjamin Glaise : Parole de député, Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture dans le gouvernement démissionnaire, et puis députée Ensemble pour la République du Pas-de-Calais, deuxième circonscription. Agnès Pannier-Runacher, bonjour.

Agnès Pannier-Runacher : Bonjour, Benjamin Glaise.

Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous ce matin. C'est quoi le quotidien, déjà, d'une ministre démissionnaire ? Ça vous occupe encore une bonne partie de votre temps ou pas ?

Agnès Pannier-Runacher : Oui, c'est surtout de la vigilance et un appui auprès des services, puisque un ministre démissionnaire ne peut pas mettre en œuvre des réformes nouvelles, il ne peut pas signer des textes réglementaires qui seraient de nature politique. En revanche, il doit s'assurer que l'administration peut continuer à fonctionner, et il doit être auprès de son système, de son écosystème, je pense, pour mon cas, les agriculteurs. Vous savez que moi j'ai fait des réunions sur les phytosanitaires, j'ai fait des réunions, je suis la filière Betterave, pour m'assurer que la récolte, ou en tout cas, ça se passe bien. Et le ministre Marc Fesneau a été interpellé par les céréaliers sur la situation des céréales. Donc tout ce qui appelle de la vigilance, de l'accompagnement, nous le gérons. En revanche, aucune mesure d'ordre politique qui serait de nouvelles réformes que nous porterions.

Benjamin Glaise : Il y a une question qu'on nous pose souvent, c'est de savoir si vous êtes rémunéré en tant que ministre ou uniquement en tant que député. C'est quoi la réalité aujourd'hui pour vous ?

"On est évidemment sur une polémique inutile."

Agnès Pannier-Runacher : Alors la réalité pour moi, c'est une rémunération de députés, uniquement de députés. On a un cumul de fonctions, mais on n'a pas, évidemment, de cumul de rémunérations. Les ministres qui, en revanche, ne sont pas députés, continuent à être rémunérés comme des ministres.

Benjamin Glaise : Donc pour vous, concrètement, c'est une rémunération un peu plus basse ?

Agnès Pannier-Runacher : Oui, de l'ordre de 30%.

Benjamin Glaise : Agnès Pannier-Runacher, dans un instant, on va revenir sur la question de l'agriculture. Beaucoup de sujets à évoquer, mais d'abord vos fonctions de député, députée et ministre, ministre donc député, puis aussi secrétaire de la commission des affaires économiques. Que répondez-vous à ceux qui dénoncent une entorse, ici, à la séparation des pouvoirs ?

Agnès Pannier-Runacher :  Alors, je viens de l'expliquer, un ministre démissionnaire ne prend aucune décision de nature politique. Et on a une jurisprudence constante sur ce sujet-là, qui est vérifiée par le conseil constitutionnel. Donc on est évidemment sur une polémique inutile, puisque chacun est dans son rôle. Je suis d'autant plus dans mon rôle que l'Assemblée nationale ne siège pas aujourd'hui. Et donc, je ne suis ni aux affaires à l'Assemblée nationale, ni en situation comme ministre, de signer des textes qui seraient des textes politiques. Donc évidemment, c'est une situation qui a préexisté. (...)

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