Avec Emma Rafowicz, eurodéputée du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates et Présidente des Jeunes Socialistes
Avec Emma Rafowicz, eurodéputée du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates et Présidente des Jeunes Socialistes
Les invités
Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Le Parti Socialiste, les écologistes, les communistes, la France Insoumise ont réussi à se mettre d'accord."
Benjamin Glaise : Parole de député, ou plutôt d'eurodéputé ce matin. Parlons vrai sur Sud Radio, mon invité politique Emma Rafowicz, députée européenne au sein du groupe des socialistes et des démocrates, présidente également des jeunes socialistes et conseillère du 11e arrondissement de Paris. Emma Rafowicz, bonjour.
Emma Rafowicz : Bonjour.
Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous ce matin. Plein de déposés et enquêtes ouvertes contre Rima Hassan. On va y revenir bien évidemment dans un instant, mais d'abord bientôt trois jours que Lucie Castets est la candidate du nouveau Front Populaire pour Matignon. Est-ce que vous pensez qu'elle a vraiment une chance un jour de devenir première ministre , Est-ce que vous y croyez ?
Emma Rafowicz : J'y crois. Vous savez, Lucie Castets est une femme compétente, une femme d'expérience qui je crois représente ce que nous avons envie de porter avec le Front Populaire pour notre pays. Déjà, c'est la preuve que nous sommes prêts à gouverner. Que le Parti Socialiste, les écologistes, les communistes, la France Insoumise ont réussi à se mettre d'accord. Tout le monde pariait sur l'impossibilité de se mettre d'accord. Et puis nous avons réussi. Elle incarne cette union, elle incarne un projet pour gouverner de manière crédible, de manière forte et elle se battra, il faut le dire, pour les services publics, mais aussi pour le pouvoir d'achat, le pouvoir de vivre de toutes les Françaises, de tous les Français. Elle va incarner finalement le programme du nouveau Front Populaire dans les prochaines semaines.
"Emmanuel Macron, il est dans le déni."
Benjamin Glaise : Vous le dites, vous êtes prêts. Elle est prête également. Elle est prête également. Elle l'a fait savoir. Emmanuel Macron, lui ne l'est pas.
Emma Rafowicz : Emmanuel Macron, il est dans le déni, mais il l'est déjà depuis quelques temps, depuis quelques mois. On se rend bien compte qu'on est face à un président de la République complètement déconnecté. il voudrait imposer finalement à certains une autre version de l'histoire que ce qu'il s'est passé depuis le 7 juillet et même avant, au soir de la dissolution. Nous avons pris nos responsabilités, nous avons décidé de faire l'union pour battre le rassemblement national. Le nouveau Front Populaire a eu lieu, suivi évidemment d'un front républicain. Il faut le rappeler, ce sont aussi nous, le nouveau Front Populaire, qui a choisi de se désister dans plus de 120 circonscriptions et qui avons donc participé à sauver aussi certains macronistes. J'aimerais aujourd'hui qu'il agisse finalement comme la gauche, de manière crédible et responsable.
Benjamin Glaise : Front républicain donc respecté, mis en place pendant ces législatives. Vous ne voulez pas le poursuivre à l'Assemblée Nationale ?
Emma Rafowicz : Bien sûr que si, c'est ce qu'on a dit avec notamment Boris Vallaud , Olivier Faure, tous les socialistes. Nouveau Front Populaire au gouvernement, Front Républicain à l'Assemblée Nationale. C'est ce que nous avons réussi à faire déjà dans l'attribution des responsabilités à l'Assemblée Nationale. Ce Front Républicain, il nous oblige. Moi je sais, beaucoup de Françaises et beaucoup de français ont décidé de voter pour des candidats de Nouveau Front Populaire ou pour des candidats de droite ou macronistes lors de ces élections, alors que ce n'était pas forcément leur premier choix. Nous, contrairement à Emmanuel Macron, après 2017, après 2022, nous avons conscience de ce nouveau Front Républicain et de ce qu'il implique, c'est déjà évidemment la responsabilité et le respect de nos institutions qui primera.
Benjamin Glaise : Mais pour faire barrage au RN, pourquoi ne pas faire cause commune finalement avec les macronistes ?
Emma Rafowicz : Parce que le programme que nous avons apporté est évidemment différent. (...)