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Par avec Belkhir Belhaddad

Belkhir Belhaddad, député apparenté Ensemble de Moselle est l'invité politique


Belkhir Belhaddad, député apparenté Ensemble de Moselle est l'invité politique du jour
Les invités

Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.

Par Benjamin Glaise avec Belkhir Belhaddad

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"La trêve olympique n'est pas respectée."

Benjamin Glaise : Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Belkhir Belhaddad, député apparenté au groupe Ensemble pour la République en Moselle, première circonscription Belkhir Belhaddad, bonjour.

Belkhir Belhaddad : Bonjour.

Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous ce matin, on va largement parler des Jeux Olympiques avec vous, puisque vous serez chargé à la rentrée de faire le bilan de ces jeux au sein d'un groupe de travail à l'Assemblée. Mais d'abord l'actualité international en quelques mots, le chef du Hamas donc tué à Téhéran dans un raid aérien, L'Iran accuse Israël, l'Ayatollah Khamenei promet de la part de l'Iran un châtiment sévère à Israël. Israël qui a tué par ailleurs mardi un commandant du Hezbollah en frappant le Liban. L'embrasement de la région est-il inéluctable aujourd'hui ?

Belkhir Belhaddad : Inéluctable, je ne sais pas, mais en tout cas c'est un risque flagrant qui est identifié. Ce que je constate c'est que la trêve olympique n'est pas respectée, en tout cas. Il est de tradition, de coutume, que pendant cette période Olympiques les armes se taisent et je regrette cette position. Ça peut même avoir des incidents sur l'organisation des Jeux et la sécurité d'un certain nombre de délégations. Ensuite vous l'avez dit à l'instant, le risque d'escalade existe. Tout dépendra je pense de la riposte ici. On a une de Téhéran et du Hezbollah et de l'ampleur qu'elle pourra prendre. Et on n'a pas besoin aujourd'hui de cet état de tension. Moi ce que j'appelle c'est surtout les belligérants à plus de retenue. C'est aujourd'hui la position de la France.

"Moi j'appelle à ce que la France reconnaisse l'état palestinien."

Benjamin Glaise : Pas de réaction pour l'instant d'Emmanuel Macron qui reste silencieux sur ce sujet ?

Belkhir Belhaddad : Je pense qu'il s'exprimera soit à travers son ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné ou lui-même dans les jours qui viennent. L'un des risques qui est évoqué, c'est celui des otages. Il ne faut pas oublier qu'on a des otages français. Et je pense que c'est aussi à eux qu'il faut penser par rapport à l'embrassement de cette situation-là et à la nécessité d'avoir une sortie politique à ce qui se passe dans Gaza où la situation humanitaire catastrophique, où les organisations humanitaires ne sont pas en capacité de pouvoir secourir les Gazaouis. J'ai toujours été partisan, et c'est la position de la France également, d'avoir deux états. Un état palestinien aux côtés de celui d'Israël. Moi j'appelle à ce que la France reconnaisse l'état palestinien, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. On est un certain nombre de parlementaires à le demander.

Benjamin Glaise : La politique, Belkhir Belhaddad, pas de nouveau Premier ministre avant la mi-août. Qui voyez-vous à Matignon qui ferait un bon Premier ministre ?Xavier Bertrand, par exemple ?

Belkhir Belhaddad : Je sais une chose, c'est que le poste de Premier ministre dépend aussi de la majorité. (...)

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