Dominique Faure, ministre Parti radical - Ensemble déléguée chargée des Collectivités territoriales
Arrivée que troisième dans la 10e circonscription de la Haute-Garonne, derrière les candidats socialiste et RN, elle avait décidé de rester en lice avant d’être contrainte de se retirer par l’exécutif. Le communiqué : “La pression a été trop forte. Le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature […] Je le fais aujourd'hui en responsabilité” alors que le maintien était, selon elle,” la meilleure solution pour battre les extrêmes”.
Les invités
Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Quand on voit ces jeunes qui ont du mal à comprendre comment l'échec est porteur de succès."
Jean-Marie Bordry : Bienvenu à vous sur Sud Radio.
Dominique Faure : Bonjour, merci.
Jean-Marie Bordry : Alors vous êtes originaire du Lauragais, c'est pas très loin de Toulouse. Comment vous expliquez ce succès exceptionnel des Toulousains aux Jeux Olympiques ? On peut le rappeler Antoine Dupont, c'était le rugby à 7 au JO, Léon Marchand de la natation, on le présente plus, et puis un boxeur, tiens, dont on va reparler parce que vous le connaissez et qui sera en finale. Comment vous expliquez ce succès des Toulousains ?
Dominique Faure : En fait, Toulouse est une ville extrêmement sportive, historiquement, avec des écoles de sport dans les clubs extrêmement dynamiques, et donc c'est le pur fruit de l'histoire sportive de la ville, j'ai envie de dire.
Jean-Marie Bordry : Alors justement, je parlais de ce boxeur qui va concourir en finale des moins des 63,5 kilos, il s'appelle Sofiane Oumiha, vous le connaissez bien ?
Dominique Faure : Je le connais très bien, il est venu sur ma veille, à mon invitation, il est très impliqué dans l'intégration par le sport, et il s'implique beaucoup sur la formation de la jeunesse, sur les valeurs du sport dans la jeunesse. Mais Sofiane combat en finale contre Billal Bennama, aux portes de Toulouse, et on aura une médaille d'or et une médaille d'argent très locale.
Jean-Marie Bordry : Ce sera formidable ,en tout cas, et c'est important de le souligner. Un dernier mot à leur dire, avant la finale ?
Dominique Faure : Alors les encourager, leur dire de donner le meilleur, et puis leur dire que, évidemment, je les soutiens, et que la France entière les soutient sur cette magnifique discipline qu'est la boxe. Puis je voudrais quand même dire sur ce sujet à quel point Sofiane, qui a été perdu à Tokyo, cet échec qui est vecteur de succès au lendemain. Quand on voit ces jeunes qui ont du mal à comprendre comment l'échec est porteur de succès au lendemain. Quand on voit ces jeunes qui ont du mal à comprendre comment l'échec est porteur de succès au lendemain, Sofiane l'illustre.
Jean-Marie Bordry : Oui, et ça c'est important de le souligner, vous avez raison. Parlons un peu sport et politique aussi. Justement, on a entendu, comme vous vous sentiez proche de cet athlète français qui sera en finale, sur les réseaux sociaux, beaucoup d'opposants au gouvernement reprochent les trop grandes démonstrations d'affection du Président de la République, de la Ministre des Sports. accuse le Président de la République de faire trop de câlins aux athlètes quand il perd ou quand il gagne d'ailleurs. Est-ce que le gouvernement en fait trop pendant ces JO ?
"Où est la campagne dans ces JO ?"
Dominique Faure : Alors moi je trouve pas du tout, au contraire, je trouve que c'est normal et je trouve que ça montre à quel point le Président et le gouvernement, on est sportif, on est fier. Ces jeux véritablement rassemblent, ces jeux sont iconiques, ces jeux embarquent les français et de voir qu'au plus haut niveau de l'Etat, le Président est là, il a une proximité avec certains sportifs, moi je n'y vois riens de mal. Je voulais simplement rappeler à quel point les Présidents de la République, tous, étaient très présents des sportifs.
Jean-Marie Bordry : Oui, on na pas vu forcément Jacques Chirac ou François Mitterrand, Jacques Chirac faire des câlins à Marie-José Pérec après sa course.
Dominique Faure : Peut-être pas Marie-Josée Pérec, mais si, le Président Chirac était avec beaucoup d'accolades avec certains sportifs pendant les JO.
Jean-Marie Bordry : J'aurais aimé d'ailleurs que le sumo fasse partie des sports olympiques, ça n'a jamais été le cas, malheureusement pour l'ancien Président corrézien. Parlons de ces JO, vous êtes ministre vous même en charge des collectivités territoriales. Parmi toutes ces collectivités territoriales, beaucoup de villes, de campagnes. Les Jo, c'est beaucoup d'images, iconique, vous l'avez dit, mais on a l'impression que c'est beaucoup en villes. Où est la campagne dans ces JO ? (...)