Patrick Karam, vice-président du conseil régional d’Île de France
Patrick Karam, vice-président du conseil régional d'Ile de France, est l'invité politique du Grand Matin Sud Radio
Les invités
Retrouvez le tour de France des nouveaux députés dans le Grand Matin Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Est-ce que c'est mauvais signe ?"
Jean-Marie Bordry : Il est 8h44 précisément sur Sud Radio, nous sommes avec notre invité politique que nous accueillons avec plaisir, Patrick Karam, bonjour !
Patrick Karam : Bonjour.
Jean-Marie Bordry : Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes vice-président du Conseil Régional d'Île-de-France en charge des Jeux Olympiques. Bon, c'est vous qui êtes chargé d'accueillir la moitié du monde et presque tous les athlètes de la planète. Première question, d'abord hier, pour la première fois depuis le début de CGO, l'équipe de France n'a remporté aucune médaille, quelle que soit la discipline. Est-ce que c'est mauvais signe ou est-ce que c'était attendu ?
Patrick Karam : Non, vous savez, les performances, vous les avez au gré des compétitions et du niveau des compétitions, vous avez des équipes collectives qui se sont qualifiées. Non, tout ça est bien normal, aujourd'hui nous sommes sur une bonne voie, mais je vais vous dire une chose, il ne faut pas se faire d'illusions, si nous avons autant de médailles, c'est que nous avons eu beaucoup plus d'athlètes engagés parce que nous jouons à domicile. Quand vous jouez à domicile, le CIO et les fédés internationales vous donnent plus d'athlètes et la deuxième chose, c'est que le public pousse, et ça c'est extraordinaire. Il faut le dire, une grande partie de la performance est expliquée, certes les athlètes se sont préparés, mais la ferveur populaire, quand vous êtes poussé par tout un peuple, quand vous sentez que vous avez un peuple derrière vous, vous vous sublimez. Vous savez que la performance des athlètes, ça tient à quelque chose d'indéfinissable, ça peut basculer, ça peut exploser, et ce qui fait la différence aujourd'hui, c'est qu'ils sentent qu'ils ont les français derrière eux, mais alors quel extraordinaire public. Et puis, je veux rendre hommage au CNOSF, à Brigitte Henriquez qui a eu l'idée du club des supporters, et à l'actuel président du CNOSF l'appartient, parce que ce club des supporters, vous l'entendez dans toutes les compétitions, et il joue un rôle extraordinaire pour mettre de l'animation.
"Je veux bien donner de l'argent pour ces jeux, mais pas pour me faire taper sur la gueule."
Jean-Marie Bordry : C'est vrai qu'on a beaucoup de nouveautés aussi dans l'animation de ces jeux, on peut parler des karaokés par exemple, sur les bonnes veilles chansons françaises, on n'a jamais entendu aussi souvent "Que je t'aime" de Johnny Hallyday par exemple, quia eu cette idée ?
Patrick Karam : Ecoutez, vous savez que tout ça, ça fait partie de ce qu'ont imaginé les Paris 2024, alors la région, je siège avec Valérie Pécresse, au comité exécutif, comme conseil d'admission, comme à l'assemblée Générale de Paris 2024, ce sont des choses qu'on peut débattre, on ne va pas jusqu'à l'intimité de ces décisions-là au quotidien. L'idée, ça avait été de faire de ces jeux quelque chose de tout à fait différents. D'abord, il fallait que ça soit festif, et on a vu ce que faisaient d'autres pays, vous savez, dans les grands championnats américains, vous avez du karaoké, ça marche, vous avez parfois la caméra qui se fiche sur des spectateurs, et qui se met en mouvement, ça marche, il faut prendre les bonnes idées, et on a pu les prendre partout où on le pouvait.
Jean-Marie Bordry : Alors, est-ce que la trêve olympique est respectée, Patrick Karam ? On a eu beaucoup quand même de polémiques sur la préparation de ces jeux, on s'est souvent attendu au pire, pas plus tard qu'il y a quelques jours, votre présidente, Valérie Pécresse, expliquait, je la cite crûment, "je veux bien donner de l'argent pour ces jeux, mais pas pour me faire", je cite encore, "taper sur la gueule". Elle s'adressait à la maire de Paris, Anne Hidalgo, est-ce que tout ça est enterré ? (...)