Bruno Le Maire quitte la politique

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Alexis Poulain, sans réserve, l'édito.
- Ce n'est qu'un au revoir, pas un adieu.
- Eh oui, ce n'est qu'un au revoir, pas un adieu.
- Les au revoir, l'au revoir de Bruno Le Maire à son équipe à Bercy, c'était hier.
- Oui, Bruno Le Maire nous quitte, il quitte Bercy, du moins la France est presque en deuil.
- Il laisse une dette de 3000 milliards d'euros.
- Un ministère du budget qui se demande bien comment ils vont faire avec un budget invotable pour la fin d'année.
- Mais lui, lui, regarde ailleurs, tel l'écrivain, tel le poète qu'il est.
- On écoute les quelques mots de Bruno Le Maire, j'espère que ça va vous réconforter.
- Demain, je retournerai donc à ma première vocation, l'enseignement.
- Je suis donc heureux de reprendre le chemin découvert.
- Je suis heureux de reprendre les cours, car je ne connais rien de plus beau que de transmettre, de dialoguer et de se réinventer au contact des nouvelles générations.
- Je continuerai naturellement, je le précise, à habiter en France, qui est ma patrie, ma vie, ma passion.
- Le monde est vaste, la France est immense.
- Ne vivons pas dans un étui.
- Et après, après, qui vivra, verra.
- Avec le rire de ses collaborateurs.
- Ne vivons pas dans un étui.
- Étrange formule, ma foi.
- Est-ce que Bruno Le Maire, lui, vivait dans un étui ? Ça promet de beaux livres qui vont arriver.
- Alors, il faut savoir que Bruno Le Maire va donc rebondir en Suisse, dans une école où il va être professeur de géopolitique et d'économie, figurez-vous.
- Il n'a pas trouvé de poste en France, selon certains journalistes.
- Et donc, il se retrouve en Suisse.
- Il quitte la vie politique pour respirer l'air.
- Voir Helvète et voir ailleurs.
- Alors, lui, il n'aura pas besoin de traverser la rue en tant que ministre du budget pour arriver à redevenir professeur.
- Mais vous savez que Pôle emploi, devenu France Travail, il y a plusieurs scandales qui sont arrivés.
- Et je me suis intéressé quand même à ce problème-là.
- C'est-à-dire qu'entre 2019 et 2023, France Travail a déboursé au moins 1,6 milliard d'euros pour rémunérer des prestataires privés.
- Ça, c'est une enquête de la CGT Chômeur qui a été publiée en juin.
- Et puis, on a appris dans Challenge cette semaine que le patron de France Travail, Thibaut Gulli, vient de signer un accord cadre de 30 millions d'euros sur 5 ans avec des instituts de sondage pour réaliser des enquêtes de satisfaction auprès des chômeurs et de ses agents.
- Alors, savoir si vous êtes content, si ça se passe bien.
- Il faut savoir que les demandeurs d'emploi vis-à-vis de France Travail sont de plus en plus nombreux à se plaindre du traitement qu'il aurait réservé.
- En 2023, ils ont adressé pas loin de 52 500 requêtes auprès du service dû.
- Le médiateur national pour traiter les différends entre France Travail et les usagers.
- Alors, problème, bien sûr, de versement de pensions, de trop perçus, de radiation aussi, qui est assez...

Transcription générée par IA