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Michel Barnier et le nouveau gouvernement


L'édito du jour : Michel Barnier et le nouveau gouvernement

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Alexis Poulin, sans réserve, l'édito.
- Ça y est, il semblerait que nous ayons un gouvernement, le gouvernement Barnier, qui n'attend plus que l'assentiment papal, pardon, présidentiel, pour être installé.
- Il aura fallu deux mois, deux mois, après une trêve imposée par Emmanuel Macron, empereur des Jeux Olympiques, pour aboutir, après de nombreuses consultations, à la nomination de Michel Barnier à Matignon.
- On se rappelle de la passation de pouvoir plutôt froide entre le plus jeune et le plus vieux Premier ministre de la Ve, Michel Barnier, qui envoyait quelques piques à son prédécesseur, Gabriel Attal, et Michel Barnier, qui maintenant va se mettre au travail et former son gouvernement.
- Mais, mais, mais, c'était sans compter sur la volonté farouche d'Emmanuel Macron de ne rien lâcher du pouvoir, outre le braquage démocratique, celui dont la formation politique a perdu deux élections coup sur coup, les élections européennes et les élections législatives, anticipées, dont la politique a conduit à la faillite actuelle, n'entend pas être un président de cohabitation.
- Non, non, non, non, attention, on ne dit pas cohabitation.
- En Macronie, on paye McKinsey, qui propose un élément de langage, environ à 100 000 euros, et on appelle ça coexistence exigeante, ce qui, en français, signifie tout simplement remaniement.
- Et voilà, on a donc un nouveau gouvernement.
- Michel Barnier, qui était inconnu de la foule il y a de ça une quinzaine de jours, est propulsé dans le top 10 des personnalités politiques préférées des Français, et il va être incapable de faire un gouvernement indépendamment de la toute puissante volonté du président de la République française.
- Résultat, Michel Barnier a tenté de dévoiler l'ampleur du désastre financier qui a été escamoté, maquillé par son actuel directeur de cabinet, il s'appelle Jérôme Fournel, et alors ce Jérôme Fournel, figurez-vous, qu'il était ancien directeur de cabinet à Bercy, de Bruno Le Maire, le capitaine du naufrage depuis 2017, et avant ça, il était bien sûr à la tête des comptes publics, donc il sait de quoi il parle, Jérôme Fournel.
- Et puis voilà le gouvernement, tel que Michel Barnier nous l'a dévoilé, un gouvernement composé, on ne peut pas dire des gagnants des législatives, de cet entre-deux, en fait, les Républicains, le Modem, l'UDI, En Marche, alors En Marche a changé de nom, on ne sait plus si ça s'appelle Guacamole, ou Ensemble pour la République, ou je ne sais plus, Horizon d'Edouard Philippe, au total, 38 ministres, dont 16 ministres de plein exercice, 7 qui sont issus d'Ensemble pour la République, donc la formation d'Emmanuel Macron, 3 des Républicains, 2 du Modem, Horizon, UDI, etc.
- Alors, on retrouvera M. Lecornu à la Défense, Rachida Dati peut-être à la Culture, et d'autres noms que vous connaissez qui vont rester, puisque oui, ça ressemble fortement quand même à un remoniment, mais en ce moment, seule nouveauté, des sénateurs LR, comme Bruno Retailleau, qui vont prendre le ministère de l'Intérieur, et puis il y en a un qui n'est pas fou, c'est Laurent...

Transcription générée par IA

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