Retranscription des premières minutes du podcast :
- Alexis Poulin, sans réserve, l'édito.
- Alors là, Emmanuel Macron se rend compte qu'il est seul et que oui, malgré ce qu'il ne voulait pas, c'est une cohabitation.
- Il ne peut plus faire confiance à personne, pas même au ministre du gouvernement Barnier.
- Il était très fâché au Conseil de l'Europe suite aux propos qui avaient été rapportés, de ce qu'il avait dit sur Israël, et qui devraient respecter l'ONU, puisque le pays a été créé suite à une résolution de l'Organisation des Nations Unies.
- On l'écoute.
- Je dois vous dire combien j'ai été stupéfait de lire tant de commentaires, de commentaires, de commentaires, de réactions, y compris de responsables politiques étrangers ou français, devant des propos que j'aurais tenus, sans se poser la question de savoir ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement dit.
- Eh oui, évidemment, propos rapportés qui ont fait parler.
- Beaucoup de monde, y compris Gérard Larcher, le président du Sénat, qui a critiqué Emmanuel Macron, sans compter Benhamin Netanyahou, le premier ministre israélien, qui a immédiatement répondu à Emmanuel Macron.
- Il continue, cette fois-ci, en donnant la leçon un peu à tout le monde.
- Je crois que je dis suffisamment sur la situation au Proche-Orient pour ne pas avoir besoin de ventriloques.
- Tout cela est une preuve, au fond, d'un délitement du débat public et d'un manque de professionnalisme des ministres qui ont répété des propos déformés, des journalistes qui les ont repris, et des commentateurs qui ne se sont pas attardés à la réalité et à la véracité de tels propos.
- Alors voilà, tout le monde en prend pour son grade.
- Les ministres seront contents.
- Les journalistes ont immédiatement réagi en disant « Mais écoutez, on n'est pas là pour reprendre les communiqués officiels ou simplement les mots d'une porte-parole qui va simplement raconter quelques trucs. » Le journalisme sait aussi d'aller chercher ce qu'il y a derrière.
- On le sent fâché, Emmanuel Macron, et on le sent un peu perdu.
- Mais il y a un vrai problème, parce qu'au final, il explique que sa parole, c'est la parole de la France.
- Il faut donc remettre les choses en bon ordre et avec honnêteté, parce qu'il s'agit là, sur un sujet extrêmement grave, de la parole de la France.
- Ni plus ni moins.
- C'est bien le problème. Ni plus ni moins, la parole de la France.
- Et plus personne au niveau international ne comprend ce que dit Emmanuel Macron, particulièrement sur la crise au Proche-Orient.
- Le matin, il faut faire un embargo sur les armes pour Israël.
- Le soir, non, ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire.
- Il y a les déclarations en off, il y a les déclarations officielles.
- Et puis au final, personne ne sait sur quel pied danser la France, qui autrefois avait une diplomatie indépendante, pouvait parler à la rue arabe d'un côté, et puis aussi à Israël et aux autres partenaires.
- Aujourd'hui, on a l'impression que c'est un gloubi-boulga.
- Le « en même temps »,...
Transcription générée par IA