Retranscription des premières minutes du podcast :
- Alexis Poulin, sans réserve, l'édito.
- Alors il savait que c'était insuffisant, c'est évidemment notre cher président Emmanuel Macron qui débarque à Mayotte avec 4 tonnes, ça fait 100 grammes par personne, de vivres, de l'eau pour des gens qui n'ont plus accès à l'eau et qui se fait accueillir au son de Macron démission parce que c'est vrai que les Mahorais attendent les secours depuis plusieurs jours.
- La situation est catastrophique, on ne sait toujours pas le nombre de blessés et de morts, c'est très difficile de savoir, les estimations vont de 30 à 60 000.
- Et lui débarque et se met en scène devant les caméras et comme à son habitude, eh bien, ça donne ça.
- Bon, alors pourquoi vous me faites dire ça ? Donc moi je vous dis, tout le monde se bat, vous avez vécu quelque chose de terrible, tout le monde se bat, quelle que soit la couleur de peau, et n'opposez pas les gens, n'opposez pas les gens.
- Si vous opposez les gens, on est foutus, parce que vous êtes contents d'être en France.
- Parce que si ce n'était pas la France, vous vouliez vous serrer.
- Vous seriez 10 000 fois plus dans la mer.
- Il n'y a pas un endroit de l'océan Indien où on aide autant les gens.
- C'est la réalité.
- Et donc, on ne peut pas vouloir être un département français et dire que ça ne marche pas dès que la France est en solidarité.
- Quel est l'autre territoire de cette région comme ailleurs qui livre de l'eau, du fret, des soignants comme on le fait ici ? Alors il faut que tout le monde se respecte.
- Alors il faut que tout le monde se respecte.
- Il faudrait commencer peut-être par le président qui respecte les Mahorais, ce serait bien.
- C'est compliqué.
- Qui fait 10 heures d'avion pour aller insulter des gens qui ont tout perdu après un cyclone ? Emmanuel Macron.
- Qui fait la leçon à des gens qui n'en peuvent plus parce que ça fait des jours qu'ils n'ont pas accès à de la nourriture, à de l'eau, qu'ils ont peut-être vu des proches blessés et que les hôpitaux sont engorgés ? Eh bien, il est là toujours pour faire la leçon.
- Il va même encore plus loin puisque, comme d'habitude, ce n'est pas sa faute.
- Je suis pour rien pour le cyclone.
- Vous pouvez le reprocher, ce n'est pas moi.
- Mais alors, pourquoi se met-il en scène de cette façon ? Le démiurge, le président qui doit être là parce que c'est catastrophique ? Oui, mais alors qu'il ait des mots, des paroles apaisantes, qu'il ne soit pas en train de péter les plombs, comme on peut le dire, à vouloir toujours réagir de manière aussi violente face à des gens qui sont à bout.
- Et ça, on peut le comprendre.
- Lui a décidé de rester dormir sur place pour refaire un tour ensuite dans les bidonvilles.
- La situation à Mayotte, elle est catastrophique.
- Mais ça,...
Transcription générée par IA