Retranscription des premières minutes du podcast :
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- Calos présente...
- Alexis Poulain, sans réserve, l'édito.
- Alors effectivement, on tourne beaucoup autour de l'adresse au français d'Emmanuel Macron hier soir, que vous n'avez sans doute pas écouté, mais vous savez de quoi il en retourne.
- Il est là pour encore 30 mois et ce n'est pas de sa faute.
- Comme d'habitude avec Emmanuel Macron, trop subtil, trop intelligent.
- Et nous, les Français, un peu trop cons, excusez-moi du terme, on ne comprend rien.
- D'ailleurs, lui-même le dit, on l'écoute.
- Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
- Je dois bien le reconnaître, cette décision n'a pas été comprise.
- Beaucoup me l'ont reproché et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher.
- C'est un fait et c'est ma responsabilité.
- Pour une fois qu'il est responsable d'une dissolution que nous n'avons pas compris, et encore une fois, que lui-même, je pense, n'a pas compris, il ne s'attendait pas au nouveau front populaire, il faut dire, pour mettre un caillou dans la chaussure.
- Et aujourd'hui, toute la stratégie d'Emmanuel Macron, c'est de faire défiler dans la cour de l'Elysée ceux qui voudraient bien assumer avec lui son bilan calamiteux, 3000 milliards de dettes et une économie en lambeaux.
- Tout ça avec le Parti socialiste, avec tous ceux qui voudraient bien venir, les LR et autres.
- Bruno Retailleau a dit pas de deal avec la gauche possible.
- La gauche, de son côté, ne veut pas faire de deal avec Bruno.
- Bruno Retailleau, donc, ça risque d'être très compliqué, la suite des opérations.
- Mais hier soir, on a eu Emmanuel Macron qui continuait de dire que ce n'était vraiment pas sa faute, encore une fois, même s'il est responsable de la dissolution.
- Mais c'est tout. Après le reste, c'est encore la faute des autres.
- Je sais bien que certains sont tentés de me rendre responsable de cette situation.
- Ah oui ? C'est beaucoup plus confortable.
- Mais si j'ai toujours assumé toutes mes responsabilités, les bonnes choses comme parfois les erreurs que j'ai pu faire, je n'assumerai jamais les responsabilités.
- Les responsabilités des autres.
- Alors c'est étonnant parce que je me demande quand est-ce qu'Emmanuel Macron a assumé ses responsabilités.
- Je me rappelle de ce discours lorsqu'on cherchait le coffre de Benalla.
- Vous savez, ce coffre qui a disparu et on ne sait pas ce qu'il y avait dedans.
- Où il disait, il n'y a qu'un responsable, il est devant vous, qu'il vienne me chercher.
- Personne n'est allé le chercher, ou du moins ceux qui ont essayé ont perdu un œil s'ouvrant.
- Et il y a eu une violence sans nom lors des Gilets jaunes, vous vous en souvenez évidemment.
- Voilà la part de responsabilité d'Emmanuel Macron.
- Mais si on l'écoute, ce président si subtil et si intelligent, voilà ce qu'il disait justement lors du grand débat après les Gilets jaunes, quand il...
Transcription générée par IA