Retranscription des premières minutes du podcast :
- Alexis Poulin, sans réserve, l'édito.
- Alors vous vous rappelez peut-être il y a de ça quelques jours, le Sénat s'était dit dans un élan de générosité ou du moins d'effort collectif qu'il serait bon d'économiser 2,8 millions d'euros par an qui sont en fait ces fonds alloués aux anciens premiers ministres et anciens présidents de la République.
- Alors on se rappelait Bernard Cazeneuve, Premier ministre pendant 5 mois, qui coûte 200 000 euros par an pour des frais de voiture et des frais d'hiver qui ne sont pas des frais de sécurité, la sécurité de ces personnes étant assurée autrement.
- Dominique de Villepin, 197 000 euros par an, etc.
- Et puis Nicolas Sarkozy qui est lui devant les juges encore aujourd'hui comme toute la semaine pour l'affaire libyenne du financement de sa campagne de 2007 peut-être par l'argent de Muammar Gaddafi.
- Tout ça bien sûr était plutôt dans le bon sens, on demande aux Français de faire des efforts alors que ceux qui incarnent l'élite de la nation, entre guillemets, fassent eux aussi des efforts.
- Eh bien non, figurez-vous qu'il y a une commission mixte paritaire, c'est-à-dire un mélange de députés et de sénateurs qui s'est réunie et qui aujourd'hui a décidé de ne pas revenir sur les privilèges parce qu'il est question de privilèges.
- Et d'ailleurs François Bayrou était absolument contre le fait de revenir sur ses privilèges tout comme le gouvernement ou Emmanuel Macron.
- C'est vrai qu'il ne faudrait surtout pas toucher à ces avantages particuliers de ceux qui ont fait que la France actuellement est endettée à hauteur de 3 300 milliards, que c'est une faillite totale et que c'est très difficile pour l'ensemble des Français de finir le mois.
- Alors quand même, quand même, il faut saluer le courage de François Bayrou, Premier ministre exemplaire qui, et cette challenge qui nous l'apprend le magazine, a décidé d'entreprendre un régime 120 et 120.
- Sans frites, parce que figurez-vous qu'il a beau être en pleine forme, il a quand même subi une prise de poids excessive.
- Et donc pour montrer l'exemple, eh bien François Bayrou, notre bon Premier ministre, arrête le vin et les frites.
- Voilà, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
- En attendant, les privilèges ont de beaux jours devant eux, mais ils seront à nouveau discutés pour le budget 2026.
- Un an de répit, peut-être ? Tout dépend effectivement de motions de censure en gouvernement à la France, ce pays incroyable qui a connu la révolution de 1789 pour rien.
- Sous-titrage ST' 501 .
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