Retranscription des premières minutes :
- Alexis Poulin, sans réserve, l'édito.
- Quelle indignité.
- Ah, quelle indignité. Vous vous souvenez tous de cette phrase de Nicolas Sarkozy quand on lui posait la question sur ce financement libyen de sa campagne de 2007 avec l'argent de Muammar Gaddafi.
- Muammar Gaddafi qui devait périr sous les bombes d'une coalition en 2011, peu de temps après.
- Et alors là, on a eu des semaines, des semaines d'un procès avec d'un côté le clan Sarkozy et de l'autre côté le clan Gaddafi.
- Des carnets, des témoignages, des preuves, des virements de plus de 400 000 euros, de l'argent liquide en veux-tu en voilà.
- Et le réquisitoire est tombé hier et il est assez dur.
- 7 ans de prison ferme pour Nicolas Sarkozy, 300 000 euros d'amende, 5 ans d'inégibilité.
- Et pour Claude Guéant et Brice Hortefeux, c'est également des peines assez lourdes qui ont été requises par les procureurs.
- Nicolas Sarkozy, évidemment.
- Clame son innocence.
- Il a écrit sur X un poste expliquant que le parquet national financier persiste depuis 13 ans à essayer par tous les moyens possibles de prouver ma culpabilité dans l'affaire du prétendu financement libyen.
- Prétendu, les juges parlent de faisceau d'indices concordant assez grave.
- Aucun des faits mis à jour et soulignés par ma défense durant l'audience devant le tribunal correctionnel ne pouvaient ébranler ce postulat idéologique de base.
- Lui se dit victime de la République des juges en quelque sorte.
- Alors que de nombreuses...
- Malheureusement, sont présentes au dossier.
- Il continuera à se battre pied à pied pour la vérité et à croire dans la sagesse du tribunal.
- Tribunal, il en parlait d'ailleurs.
- C'était à Bordeaux en 2014.
- Quand un individu revient pour la 17ème fois devant le tribunal, il doit être puni pour l'ensemble de son oeuvre.
- Ça, c'est Nicolas Sarkozy.
- Mais il en a eu d'autres, des sorties.
- Rappelez-vous, on va l'écouter, Nicolas.
- Le primo délinquant mineur sera soumis, disons les mots, à une discipline stricte.
- Discipline stricte.
- Qu'est-ce qui va attendre Nicolas Sarkozy ? Il va évidemment se défendre jusqu'au bout.
- Mais on est dans une République quand même incroyable où un ancien président de la République se retrouve devant les juges pour un fait de corruption massive avec un responsable politique étranger, Muammar Gaddafi, responsable de l'attentat du décédis du TA qui avait coûté la vie à de nombreux Français.
- On a Alexis Collère, secrétaire général de l'Elysée, pris dans l'affaire de conflit d'intérêts, avec MSC qui démissionne et qui ne répondra pas à la commission des finances qui souhaitait l'entendre sur le dérapage des comptes publics.
- On a Emmanuel Macron qui ne répondra pas non plus sur l'affaire Arabelle et sur l'affaire Alstom.
- Bref, on est un pays quand même formidable.
- Et les gens continuent de dire soutien à Nicolas Sarkozy.
- Évidemment, nous attendons la décision de la justice.
- Il est non coupable jusqu'à preuve du contraire.
- Et puis, une question qui se pose...
- Pardon, excusez-moi.
- Va-t-on nettoyer la France au Karcher ? Le terme nettoyer au Karcher, c'est un terme qui s'impose.
- Parce qu'il faut nettoyer cela.
- Eh oui, on va nettoyer la France.
- Moi, je vais me nettoyer la gorge.
- Et on se retrouve dans un instant.
- .
Transcription générée par IA