Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour, Arlette. Bonjour à vous tous.
- Premier bain de foule. Ça va, Arlette, ce matin ? Tout va bien ? C'est une bonne idée, selon vous, un secrétariat d'État à la condition animale ? Je pense que c'est une idée qui, effectivement, est dans l'air depuis très longtemps. Et au fond, on voit bien régulièrement publications...
- Alors on peut critiquer les méthodes de ceux qui rentrent dans les abattoirs ou qui montrent la manière dont on traite les animaux élevés en batterie, dont on parle aussi des animaux maltraités tout court. Vous parliez des chatons, effectivement, dans un micro-ondes.
- Je trouve que ça correspond effectivement à un souci, à une préoccupation. À l'air du temps ? Oui, à l'air du temps. Et ça veut pas dire qu'il faut absolument toujours céder à l'air du temps. Mais de temps en temps, c'est vrai, c'est pas mal.
- Bien. Arlette, premier bain de foule du président de la République depuis les élections législatives et la nomination de Michel Barnet.
- Barnet s'était au Havre hier avec Édouard Philippe. 80e anniversaire de la libération de la ville.
- Le chef de l'État a répondu à quelques questions. Il affirme « Nous entrons dans une ère nouvelle pour le Parlement.
- Je souhaite que les forces politiques parviennent à des compromis ». Mais a-t-il compris vraiment que les Français ne veulent plus qu'ils gouvernent ? Alors si on regarde aujourd'hui une enquête du Figaro, en tout cas, la volonté des Français, le souhait des Français est très clair.
- Dans cette enquête, on voit que pour...
- Les personnes interrogées, 65% estiment que c'est bien au Premier ministre de gouverner aujourd'hui, c'est-à-dire Michel Barnier.
- Et 33% seulement pensent que c'est encore au président de la République de le faire.
- Il y a déjà eu, il y a quelques semaines, une étude publiée par le Cevipof et la Sofres qui indiquait aussi que les Français voulaient que le président change de rôle, qu'il devienne aujourd'hui un président arbitre.
- Alors c'est pas une surprise absolue parce que dans...
- Le choix des Français aux dernières législatives, on a bien compris qu'était sanctionné aussi la manière de gouverner du président de la République, le pouvoir vertical avec un chef de l'État qui décide de tout, tout le temps, y compris la dissolution, sans même avoir averti son Premier ministre.
- Et d'ailleurs, puisqu'on en est au chapitre des premiers ministres, toujours intéressant, je vous rappelle qu'Elisabeth Borne, après avoir quitté Matignon, s'était interrogée à haute voix.
- Est-ce bien le rôle d'un président de la République ? Avait-elle demandé, feignant l'innocence, d'annoncer lui-même une réforme des lycées professionnels ? Évidemment, la réponse est dans la question.
- Et Édouard Philippe lui-même, puisqu'on en parle beaucoup, avait écrit un livre, lui aussi en quittant Matignon.
- Ce livre s'interrogeait aussi sur la répartition des rôles et sur le pouvoir réel que doit avoir un président de la République et un Premier ministre.
- Alors Michel Barnier dit qu'il a tout loisir.
- Oui, ça.
- Bien sûr.
- Il a tout...
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