single-emission.php

Par

"Un putsch Macron/Barnier ? Une partie de la presse ferme les yeux !"


"Un putsch Macron/Barnier ? Une partie de la presse ferme les yeux !" : écoutez l'édito politique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Bonjour, vous venez d'entendre Jean, démission fracassante de Thierry Breton, le gouvernement qui semble introuvable, la destitution du Président de la République sur le bureau de l'Assemblée Nationale, le tableau politique ce matin tient plutôt du radeau de la méduse que du déjeuner sur l'herbe.
- Ah c'est sûr Jean-Jacques, vous le dites vachement joliment vous, moi je parlerais plutôt de véritable pétodière parce que ça, ça parle vraiment à tout le monde.
- Bien sûr il y a cette démission fracassante, excellemment bien expliquée par vous d'ailleurs et Jean Quatremaître, cette perte d'autorité de la France, l'humiliation politique et personnelle d'Emmanuel Macron qui envoie Stéphane Séjourné.
- Alors là, arrêtons-nous un instant sur le cas Séjourné, actuel ministre démissionnaire des Affaires étrangères et en même temps député de la majorité.
- Il est propulsé d'un seul coup, d'un seul comme ça, sans discussion vers Bruxelles bien sûr, qu'Emmanuel Macron a le droit formellement de le faire, mais faire comme si de rien n'était.
- Comme si rien n'avait changé le 7 juillet, ça paraît complètement fou.
- Mais si l'Elysée, Jean-Jacques, semble patauger dans ses propres stratégies, que dire de LFI ? Avec la destitution, la fameuse faille mince, celle qui n'a aucune chance d'aboutir, mais qui est là uniquement pour faire du bruit, pour tendre le débat dans un rapport de force totalement illusoire.
- Et les insoumis, vous savez...
- Et perdus d'avance.
- Illusoire, perdus, les insoumis font les gros yeux et menacent directement les partenaires du nouveau Front populaire.
- Si tu votes pas, t'as ta gueule à l'arrêt.
- Et en gros, c'est ça.
- Et bien sûr que les socialistes ne voteront pas dans l'hémicycle, ils voteront contre, ils auront bien raison, parce qu'elle n'a aucune chance d'aboutir et qu'elle victimise en plus Emmanuel Macron.
- Pourquoi ? Parce que les Français, bien sûr, ont voté contre sa politique, mais une destitution, c'est violent, ce sont des mots qui résonnent, ce sont des mots révolutionnaires, et les Français n'en veulent pas de cette révolution.
- Il va falloir que Jean-Luc Mélenchon le comprenne enfin.
- Ajoutons à cela le gouvernement introuvable qui va finir par ressembler à un bureau politique des Républicains réduit aux haquets.
- Et vous avez Jean-Jacques, le radeau de la méduse sous les yeux.
- Oui, oui, mais ce n'est pas cela qui vous choque en fait.
- Non, moi ce qui me choque Jean-Jacques, c'est la pusillanimité, l'obséquiosité d'une partie de la presse.
- Fermez les yeux.
- Imaginez Jean-Jacques Bourdin et vous qui nous écoutez, imaginez Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, président ou présidente de la République, battue aux législatives, battue aux législatives, aux européennes, mais qui auraient gardé des ministres députés et envisageraient même d'en reconduire certains comme Rachida Datta ou Sébastien Le Corbeau.
- Mais mon cher Jean-Jacques, tout ce petit monde de chaîne info serait en édition spéciale H24 et ils hurleraient au putsch et ils auraient raison.
- Mais là, c'était Manel Macron et ça passe crème.
- Franchement, tous les constitutionnalistes sont vent debout, mais ce qui fait l'opinion, ce ne sont...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/