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Déjà des premières tensions entre Macron et Barnier ?


Déjà des premières tensions entre Macron et Barnier ? Écoutez l'édito politique de Jean-François Achilli

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et c'est à vous, Jean-François, Michel Barnier donc est tenté d'augmenter les impôts, c'est pour Emmanuel Macron une ligne rouge, il a toujours dit qu'il ne fallait pas augmenter les impôts, je l'ai encore entendu au printemps dernier, donc est-ce qu'il commence à y avoir des tensions entre Michel Barnier et Emmanuel Macron ? Franchement, vous dites ligne rouge, mieux encore, il a été réélu avec cette promesse, pas de hausse d'impôts pour ce deuxième mandat, ça fait 7 ans qu'il ne touche pas aux impôts, les sociétés, il les a soulagées, elles sont déjà lourdement chargées grâce à la flat tax, vous savez que la gauche aimerait bien supprimer, Emmanuel Macron en a fait vraiment l'alpha et l'oméga de son règne qui aura duré au final 10 années.
- Donc c'est une boîte à fantasmes, Jean-Jacques.
- Qui s'est ouverte avec cette histoire d'impôts, Michel Barnier au passage il fait de la politique en réalité, qu'est-ce qu'il veut faire ? Il n'a pas la possibilité d'embaucher des ministres, attention le gouvernement, des ministres vraiment marqués à gauche ou de la gauche active, celle du nouveau fonds populaire, donc il veut envoyer des messages puisque la gauche dit il faut taper les super riches.
- Donc Barnier il fait de la politique, l'histoire de l'ISF, même les républicains y sont favorables, à dire l'ISF, si on rétablit l'ISA ça va rapporter 4 milliards par an, c'est pas non plus les fameux 20 milliards.
- Il fait de la politique, ce ne sont que des ondits, explique Matignon, ce sont des ondits.
- Oui, nous verrons bien, nous verrons bien. Dans tous les cas, il y a déjà des tensions. Emmanuel Macron a nommé lundi matin son fidèle Stéphane Séjourné à la Commission Européenne en lieu et place de Thierry Breton, démissionnaire, sans y associer Michel Barnier. Est-ce encore un signe de tension ? Alors, souvenez-vous l'épisode, Thierry Breton au petit matin, c'était lundi.
- Il dit, il claque la porte, il envoie une sorte sur Twitter de messages symboliques, un cadre blanc, je disparais, je m'en vais. Il se disputait en permanence avec Ursula von der Leyen, il n'était pas très soutenu, même si Emmanuel Macron l'a couvert de louanges, il y avait une forme de flottement.
- Et la France, vous savez, elle pèse, elle veut peser la Commission, elle a la possibilité de nommer un super commissaire, donc un vice-président de la Commission Européenne. Et qu'est-ce que fait Emmanuel Macron ? Il nomme un fidèle, un homme lige, certains ont dit, c'est Stéphane Séjourné, plus proche des...
- plus proche du président de la République. C'est une décision qui a été annoncée par un simple communiqué dans la matinée de l'Elysée, qui ne cite pas, qui ne cite pas Matignon.
- Oui, cela dit, Jacques Chirac avait nommé Michel Barnier sans en référer à Jospin, à l'époque, c'était la cohabitation.
- Oui.
- Michel Barnier, commissaire. Bon.
- Est-ce qu'il a décidé ? Est-ce qu'Emmanuel Macron a décidé seul ? Alors, de ce que j'en sais, le président...

Transcription générée par IA

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